Nous vous rappelons que ce dimanche 8 mars, Esbarres Bonnencontre Échecs organise son traditionnel tournoi rapide, à la salle des fêtes de Bonnencontre (route de Dijon), à 40 km de Dijon. Les inscriptions débutent à 8 h 30 et se terminent à 9 h 40. Première ronde à 10 h. Montant des inscriptions : seniors, 15 euros, jeunes : 7 euros. Prix au classement général : 120 euros pour le premier, 80 euros pour le deuxième, 50 euros pour le troisième. Prix par catégories Elo : 1900-1701, 1700-1501, 1500-1300, non classés : 25 euros au premier, 15 euros au second, dix euros au troisième.
Samedi dernier, les joueurs de la Tour Prends Garde, cercle d’Échecs de Besançon, ont eu l’occasion de se mesurer aux derniers ordinateurs actuellement commercialisés et prêtés par le magasin de jouets “La Joueterie” du square Saint-Amour.
Le président du club, Robert Poly, le secrétaire Gilles Kummer, le trésorier Jean-Robert Vesin et l’arbitre du championnat de Besançon, J.-C. Basaille, ont soumis les appareils à rude épreuve en leur proposant des situations très compliquées, des positions à sacrifice et un certain nombre de coups raffinés qu’ils réservent habituellement à leurs adversaires les plus coriaces. Mais les ordinateurs ont su éviter la plupart des pièges et se sont montrés supérieurs à ceux que le club avait testés il y a huit mois. Les progrès sont très nets. Les meilleurs appareils savent maintenant résister aux propositions de gain de matériel pour analyser plus profondément les positions. S’ils ne battent pas les plus forts joueurs bisontins (il faut dire que ce n’est pas facile, vu le niveau particulièrement élevé des joueurs du club T.P.G.), ils peuvent représenter des partenaires très intéressants pour les joueurs qui font leurs premières armes en compétition. Et avoir un adversaire toujours disponible, c’est tout de même intéressant !
De l’avis unanime des joueurs opposés aux ordinateurs, le plus intéressant s’est révélé être le Chess Challenger 7 qui a d’ailleurs été officiellement homologué par la Fédération française des échecs. D’un prix inférieur de moitié à ses ancêtres, il a, par ailleurs, acquis une rapidité de réflexion qui le rend beaucoup plus agréable comme partenaire.
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Une nouvelle série de photographies intitulée Échecs le soir à la Maison pour Tous de la Grette, puisée dans Mémoire Vive, le fond numérisé de Besançon. Je crois y reconnaître le Chess Challenger 7, mon tout premier échiquier électronique, achetez dans les années 75. Lire la suite…
Le Tournoi d’Automne s’est terminé sans surprise par la victoire de Jérémie Devallée, qui malheureusement indisponible, n’a pu jouer la dernière ronde. Suivi de notre cheikh un peu plus provisionné que d’habitude, Faouzzi Kassab et, à la troisième place, Lastar Toch. Tous trois terminant à 5 points ½. Belle performance de la charmante miss Anne Laure Meunier avec 3 points et une performance de 1777. À noter aussi les belles progressions d’Adrien Avenia (1692) et de Florian Fortin (1607) à 4 points. Félicitation également à notre jeune espoir de 82 piges, Michel Loeillot avec 3 pts ½. À regretter, mais ce n’est pas un scoop, de trop nombreux forfaits : Philippe Lambert se désole que, sur ses 4 points, il en ait gagné 3 par forfait ! Merci à tous de votre participation et n’oubliez pas que le Tournoi de Printemps débute samedi prochain. Les parties sont à jour dans la section privée du Forum.
Non point le championnat de France, comme le titre l’Est Républicain, mais « une ronde groupée du Top 16 en 1993, la compétition la plus prestigieuse que nous ayons organisé », précise fièrement notre président.
« Nous avions comme prévu, évoque Alain, perdu sèchement ce match contre Belfort 7 ½ à 1 ½, car à cette époque il y avait 9 échiquiers. Je me rappelle surtout l’analyse post mortem au cours de laquelle avec sa cordialité habituelle Spasski avait pendant 15 minutes débitées à cent à l’heure des dizaines de variantes à mon avantage. En fait en jouant au 21e coup Bxe3, j’étais a priori mieux, mais c’était terriblement dur à trouver ».
Le stage d’entraînement jeune organisé par le Comité du Doubs se déroulera cette année à l’Auberge de Jeunesse de Pontarlier, 21 rue Marpaud, le 28 et 29 mars 2015. Les places sont limitées aux 40 premiers inscrits. Date limite d’inscription IMPÉRATIVE le 10 mars. Au programme : 6 heures de cours dispensés par des animateurs diplômés FFE, salles de jeux avec baby-foot, ping-pong. Renseignements auprès de Gaëlle Lamotte , présidente du Comité. Vous êtes titulaires d’un diplôme d’initiateur, d’animateur ou d’entraîneur de la FFE (DIFFE, DAFFE ou DEFFE). A ce titre, le Comité Départemental vous propose d’exercer vos talents dans le cadre de son stage d’entraînement jeunes. Un clic si vous êtes intéressés. Faites parvenir vos candidatures au plus vite.
Championnat jeunes de Franche-Comté – Deuxième journée
Le championnat Jeunes de Franche-Comté est terminé. Au final, ce seront plus de 130 jeunes qui s’affrontèrent. Les deux ou trois premiers selon la catégorie pourront participer au Championnat de France.
Clément gagne tous ses matchs et finit premier Junior. Notre cadet Noé termine également premier de sa catégorie. Juliette remporte ses derniers matchs et devient vice-championne des Benjamines. Chadi termine 2e de la catégorie poussin avec le même nombre de points que le premier ! Rayan, ne s’inclinant qu’une seule fois, finit sur une honorable 3e place. Nos autres jeunes tpgistes, ravis de leur participation, garderont le sourire.
Juniors
Cadets
Minimes
Benjamines
Pupilles
Poussins
Poussins
Petits
Poussins
Ronde
Clément
Noé
Maxime
Juliette
Simon
Rayan
Titouan
Lisandre
Chadi
1
1
1
0
1
0
1
1
0
1
2
1
1
1
1
0
1
1
1
1
3
1
1
0
0
1
0
0
0
0
4
1
0
0
1
1
1
0
0
1
5
1
1
0,5
1
0
0,5
0
1
1
6
–
1
0,5
–
0
1
1
0
1
Clément Poupard, Noé Mangold, Juliette Devaux et Chadi Kassab sont donc qualifiés.
Pour finir, je vous offre ici une position assez incroyable digne d’un problème d’étude. Elle provient d’une partie de Maxime avec les Blancs. Je vous remets dans le contexte. Les Blancs ont lutté pendant toute la partie pour la nulle. Dans cette position tendue où les Noirs ont un dangereux pion passé éloigné et un roi très avancé, nos deux protagonistes jouèrent 1. Nb2 Bc6 2. Nc4 Bd5 3. Nb2 Bc6 4. Nc4 etc. et la nulle est conclue. Cependant au 2e coup, les Blancs ont le gain ! Pourrez-vous trouver le coup gagnant après 1. Nb2 Bc6 ??
Solution : 2. Nd3 !! Maxime a bien sûr vu le réseau de mat original. Mais après 2… Kg4, le Roi allait s’échapper et le pion « a » risquait de devenir très dangereux, pensait-il. Malheureusement pour les Noirs, la fourchette en e5 permet aux Blancs d’obtenir un gain inattendu.
Championnat jeunes de Franche-Comté – Première journée
Le championnat de Franche-Comté 2015 a lieu cette année à Luxeuil-les-Bains dans les locaux du Collège Rostand. Le temps restera tristounet tout au long de la journée. Neuf de nos jeunes tpgistes y sont présents. Pour la plupart d’entre eux, cette compétition représente une étape importante en vue de poursuivre l’aventure au Championnat de France. En effet, les places seront limitées au premier de chaque catégorie chez les Poussins, Petits Poussins, Pupilles, Benjamin et Minimes.
Lors de la première ronde, Titouan réalise une fourchette royale et parvient à créer un réseau de mat autour du roi adverse qui a eu l’imprudence de ne pas roquer. Rayan, multipliant les échanges, joua une finale technique, transposant dans une finale gagnante avec un pion de plus.
Les parties s’enchaîneront donc très vite. Selon les catégories, 3 ou 4 rondes seront jouées ce samedi.
Noé et Clément, très détendus, réalisent un sans-faute (3 points sur 3). Chadi gagne facilement 3 de ses 4 parties et n’est pas loin de faire une nulle lors de la 3e ronde. (3/4) Juliette a des positions agréables à jouer et parvient à concrétiser son avantage lors des deux premières rondes (2/3) et Maxime, Simon, et Lisandre réussirent à faire preuve de combativité après leurs faux pas de la première ronde.
Le Cercle d’Échecs de Besançon
par Maurice Thuriet, ancien Président de la TPG.
Il est vraisemblable que, dès avant 1870, existait à Besançon une société d’échecs, dont le président, n’était autre que l’artiste peintre Charles-Jules-Nestor Bavoux, l’un des fondateurs de l’école des Beaux-Arts de Besançon avec Becquet et Giacomoto qui se réunissaient au Berg-Op-Zum, un café disparu du Faubourg Rivotte.
Des recherches faites tant à la Préfecture qu’a la bibliothèque n’ont pas permis d’en retrouver la trace. Il est vrai que la loi de 1901 sur les associations n’existait pas encore et qu’aucune déclaration n’était à faire pour avoir une existence légale.
Quoiqu’il en soit, le nom de Bavoux apparaît pour la première fois officiellement dans la grande revue spécialisée de l’époque La Statégie à l’occasion de la formation au mois de juillet 1874 d’une « association française de joueurs d’échecs », dont le siège devait être naturellement à Paris. Ce n’est que 10 ans plus tard que Bavoux fait à nouveau parler de lui en organisant un tournoi national par correspondance, annoncé comme suit :
« Les amateurs d’échecs sont et seront reconnaissants à M. le Président de la République de la généreuse protection qu’il veut bien accorder aux échecs. Trois tournois nationaux ont déjà lieu à Paris sous son bienveillant patronage, mais comme les amateurs de province n’ont pu prendre part à ces luttes à cause du long séjour qu’ils auraient dû faire, M. Jules Grevy, sur la prière de M. Bavoux, Président honoraire de la Société des Échecs de Besançon, a bien voulu offrir un vase vénitien provenant de la manufacture de Sèvres, pour premier prix d’un tournoi d’échecs par correspondance entre les amateurs des départements français et algériens ». Le tournoi débuta le 1er avril 1885 avec 14 concurrents. Il dura 2 ans et 9 mois. Bavoux devait gagner toutes les parties jouées, mais son décès survint avant que la coupe ne puisse lui être remise.
Cette société des échecs était au dire des vieux Bisontins qui l’ont connue, notamment le bouquiniste Carriage, un cercle assez fermé dont il était de bon ton de faire partie et dont le nombre de membres ne devait pas dépasser 100 ! On attendait pour y entrer ! On est hélas bien loin de ce nombre dans les cercles de province. Le Cercle tenait ses assises au café Selier (Palais de la Bière), dans une salle particulière, mais après la Grande Guerre, il dut émigrer au Helder, un café de Grandvelle qui se trouvait à l’angle de la rue Mégevand et de la Préfecture, sans doute l’ancien « corps de garde » décrit par Gaston Coindre et qui fut rasé en 1925. C’est alors que les membres se dispersèrent plus ou moins, quelques-uns se retrouvant à la brasserie Granvelle.
C’est la qu’à son arrivée à Besançon en 1927, M. Picard, qui avait été initié aux échecs à l’âge de 13 ans par une jeune fille anglaise, alors qu’il faisait un séjour pour apprendre la langue de Shakespeare retrouva MM. Zani, Poincenot, le Commandant Guilleminot et quelques autres. Après avoir reconstitué légalement le Cercle d’échecs de Besançon, M. Picard fonda celui de Dijon, puis de Montbéliard, Pontarlier, Baume-les-Dames et d’autres encore ; il aida le Cercle des usines Peugeot à ses débuts et donna des cours dans les établissements scolaires ou des cercles très importants naquirent — le lycée d’Horlogerie dépasse même une année les 100 joueurs — il édita sous le titre « La Tour Prends Garde » un bulletin de liaison pour lequel il eut des abonnés jusqu’en Australie. C’est du fait de ce bulletin que le Cercle d’échecs de Besançon est couramment dénommé la « Tour Prends Garde ».
Avec le développement de la ville après la guerre, le Cercle, qui avait atteint un effectif de 61, éprouva le besoin de créer des sections au café de la Perle à St-Ferjeux. Cette dernière devait prendre assez vite son indépendance et devenir successivement « L’Échiquier Populaire Bisontin », puis « L’Échiquier Bisontin » et enfin « Le Roi Blanc Bisontin ».
M. Picard, Président du Cercle, organisa du 2 au 11 septembre 1949, le 24e Championnat de France à la Brasserie Grandvelle, sous la présidence d’honneur d’André Morice, Secrétaire d’État à l’Enseignement technique à la jeunesse et aux sports. Le Comité de patronage comprenait : le Marquis de Moustier, Président du conseil Général, MM. Ottaviani, Préfet du Doubs, Doucet, Recteur de l’Université, Bugnet, Maire de Besançon, Falque, Président du Syndicat d’Initiative, Pierre Biscaye, Président de la Fédération Française, Bermant, Vice-Président de la Fédération Internationale.
Le jeune espoir des échecs français Claude Hugot, 20 ans, membre du club parisien Caissa, remporta le titre. Fatigué par le tournoi d’été du club Caissa où il avait terminé deuxième à un demi-point de Tartakover, il avait pourtant commencé le championnat de manière catastrophique par deux défaites. Il aligna ensuite les victoires pour coiffer Boutteville sur le fil en gagnant brillamment. Partie qui lui valut en plus du titre, le premier prix de beauté.
En 1960, après 32 ans d’exercice, M. Picard passait la présidence à M. Thuriet, conseiller à la cour d’Appel. Dès 1961, celui-ci décidait d’organiser un championnat individuel de Besançon. Ce premier championnat eut lieu sur novembre et décembre et réunit 72 participants avec les scolaires des lycées Victor Hugo et d’horlogerie, malgré l’abstention du Roi Blanc Bisontin. Doté de deux coupes offertes par les Monts-Juras et La Hutte, et de plus de 1000 F de prix, il fut gagné par Wagschal, 2e Vautrain, puis Berthelot et Cuche.
Le championnat de 1963 comporta un tournoi exclusivement féminin qui ne réunit que 3 participantes : Mlles Malkassian, Thuriet et Vigneron, bien que les joueuses connues soient alors fort nombreuses.
La ronde 6 est terminée. Samedi 21 février débute la ronde 7. Vous aurez jusqu’au samedi 28 février pour jouer. Les parties sont à jour.
20 h, au club, après un dur et long combat contre Jérémie : “Je suis trop vieux pour ce genre de partie !”, se désole notre Bernard.
Maxcellend Coulon raconte : « Une séance de parties simultanées à Châtillon-le-Duc, le dimanche 15 novembre 1981, dans la salle de l’AC 2000, affrontant 23 adversaires, dont un à l’aveugle, avec un score de 100 % de victoires. Maurice Roy avait créé ce club d’Échecs à Châtillon, un an auparavant.
À sa demande, j’étais allé lui donner un coup de main pour développer le club. Pendant 2 ans, j’ai fait, bénévolement, de l’animation : cours théoriques, analyse de parties… Philippe Guyot venait parfois y assister. J’ai adhéré à la TPG, au début des années 80 ; auparavant j’étais à l’échiquier lédonien, jusqu’en 1970, puis au roi blanc bisontin, avec la déclinaison des Indépendants. Je connaissais beaucoup de joueurs de la TPG, puisque je participais à certaines de leurs compétitions. En 1962, j’avais été invité à disputer le championnat de Besançon, dans le groupe principal ».
Dites le mec à lunette et petite moustache debout à droite, ça ne serait pas… ?
Club d'Échecs de Besançon : initiation, cours jeunes et adultes, loisirs et compétions individuelles, par équipes, en ligne, etc.