Notre bureau, devant l’incertitude de la situation sanitaire pour cet automne
et la complexité de son organisation, a décidé d’annuler notre tournoi de la Toussaint.
C’est une période un peu compliquée et, je pense, que la relative sécurité de nos vies au cours de ces précédentes décennies, nous rend sans doute un peu frileux devant le danger. Je crois qu’il nous faudra apprendre à vivre avec un peu plus d’insécurité (comme nos anciens) pour ces prochains mois (peut-être années) en ce qui concerne ce virus et, sans doute, pour bien des décennies pour les prochaines générations qui devront affronter certainement des événements encore plus inquiétants. Laissons passer tranquillement cette fin d’année et nous verrons ! La rentrée échiquéenne apportera déjà son lot suffisant de petits problèmes à régler.
DEUX RÉFLEXIONS SUR « TOURNOI DE LA TOUSSAINT »
Pourquoi ne pas organiser le tournoi de la Toussaint a l’échelle interne, au siège de club .
Ce n’est pas une mauvaise idée. En pratique, peut-être un peu compliquée à mettre en place. Si, en septembre, je serai heureux de vous présenter notre nouveau superbe local à la Maison de Quartier de Saint-Ferjeux, cette nouvelle salle nous demandera cependant plus d’organisation, car nous n’en aurons pas la jouissance pleine et entière comme à L’Olympe, mais que sur réservation. Il nous faudrait réserver, sans trop tarder, pour le jeudi, le vendredi et le dimanche. Ou, peut-être mieux, proposer une cadence qui permettrait aux sept rondes de tenir sur le week-end. Cela est sans doute possible. Un préalable, il faut être suffisamment de Tpgistes intéressés, car cette location a un coût. À tenir compte également de la situation sanitaire. Il nous faut bien garder à l’esprit, que, pour ces prochains mois, toutes nos activités peuvent être remises en cause du jour au lendemain ! À étudier…
Le faire part de naissance de notre Reine apparaît dans un manuscrit latin conservé au monastère suisse d’Einsiedeln aux alentours de l’an Mille, le Versus de scachis, le plus ancien poème traitant du jeu des Échecs, décrivant les règles à l’identique du jeu arabe, sinon qu’il évoque la présence d’une Reine comme un fait accompli. Le changement le plus important survenu au cours de l’évolution du jeu fut sans doute l’introduction d’un élément féminin sur l’échiquier, la Reine à la fin du Moyen Âge.
Fesonas et Cassiel jouant aux Échecs vers 1345. Enluminure du manuscrit Les Vœux du paon.
Cette transformation de la figure masculine du vizir en Reine fut progressive. Étrange l’apparition de cette puissante Reine, seule femme de l’échiquier, dans ce jeu si guerrier apparu autour de 500 après J.-C., nous venant des terres perses et arabes où la femme ne jouissait pourtant guère de tant de pouvoir. C’est que notre Dame, comme toutes les dames du monde, a su se faire attendre. Dans les premiers siècles, le compagnon du Roi était ce vizir, conseiller qui gardait la tête basse devant son suzerain. Notre souveraine apparaît, car dans le même temps, hors de l’échiquier, comme le décrit Marilyn Yalom, universitaire américaine, dans son livre Birth of the Chess Queen, l’an mille voit le surgissement politique de femmes tel que Adélaïde de Bourgogne ou Theophano Skleraina. La promotion de la femme et le rôle politique de plus en plus grand de la reine au sein du couple royal ne pouvaient qu’entraîner cette mutation.
Nous utilisons indifféremment Reine ou Dame pour désigner la pièce maîtresse de notre jeux, mais…
Quel terme fut utilisé en premier : Dame ou Reine ?
8 bonnes réponses
Au XIVe siècle, reine (orthographiée en France roine ou royne à cette époque) remplaça progressivement fers, fierce et fierge et au XVe siècle, dame commença à prendre le relais. « Reine et dame étaient et sont encore traditionnellement attachées à la Vierge, comme dans Reine du Ciel et Notre-Dame, et les deux sont utilisées en français aujourd’hui pour la reine des échecs. En fait, dans de nombreuses langues européennes, le mot dame, intimement lié à la Vierge, est utilisé comme synonyme ou exclusivement pour la reine des échecs — par exemple, dama en espagnol, tchèque, bulgare et serbe.¹ » Mais pourquoi dans les pays anglo-saxons et germaniques, reine (Königin et queen) ont prévalu ?
Une reine nordique de Lewis et une dame française de Crèvecœur, toutes deux du XIIe siècle.
Au moment de la grande réforme du jeu, à la fin du XVe siècle, les pays catholiques continuèrent à utiliser les dérivés latin de domina, dame en France. Mais la réforme protestante en Allemagne et en Angleterre, voyant dans la dévotion à Marie de l’idolâtrie, refusa les dérivés de domina qui pouvaient suggérer un lien quelconque avec le culte suspect à la Vierge. Au lieu de cela, les protestants utilisèrent les termes laïques Königin et queen. « Cette différence terminologique entre catholiques et protestants est l’une des raisons pour laquelle la reine des échecs doit être vue comme un symbole de la Sainte-Mère, selon l’historien allemand Joachim Petzold. Il soutient que la reine des échecs est née dans un monde catholique, qu’elle a grandi en stature en même temps que la dévotion à la Vierge Marie, et qu’elle est devenue finalement la seule femme devant laquelle même le roi doit s’incliner.¹ »
¹ Marilyn Yalom, Birth of the Chess Queen (Harper Collins 2004).
Nous participons cette semaine, à la Malcombe, du mardi au samedi, de 13 h 45 à 18 h 45 à cette version un peu particulière de Vital’Été organisé par la ville. Habituellement centrées sur la Malcombe, les activités sont, pour éviter une trop grande concentration, dispatchées en différents lieux de la ville et par période d’une heure. Si vous souhaitez donner un petit coup de main, vous êtes les bienvenus, en sachant qu’avec ce système, il n’y a pas une grande affluence.
Vital’Été, dans sa forme traditionnelle (toutes les activités centrées sur la Malcombe), peut drainer entre 300 et 900 personnes journellement, réparties en de nombreux ateliers accueillant 6 enfants. S’il est aisé pour un animateur de proposer à six gamins un atelier jonglage, peinture ou VTT, il n’en est pas de même pour des initiations échecs, à moins de mettre en place un cours collectif sur un échiquier mural et ce n’est peut-être pas dans la philosophie de Vital’Été. L’effet covid positif (si je puis dire), réduisant l’affluence, permet de s’occuper efficacement d’une douzaine d’enfants dans l’après-midi, dont beaucoup semblent intéressés pour poursuivre cette initiation par des cours au club. Mais dans sa forme habituelle, je crains que nous soyons considérés comme peu rentables. À suivre…
Vendredi, avant dernière après-midi. Peu de participants. Pendant les deux premières heures, les divers ateliers sont désœuvrés. Forcément, tout le monde est aux échecs ! Pas mal, question rentabilité ! 🙂
« Nous aimerions vous inviter à participer à nouveau à cette célébration. Notre plan pour la Journée internationale des échecs 2020 est simple mais ambitieux : nous voulons lancer un appel aux membres de la communauté échiquéenne et vous demander d’enseigner à quelqu’un comment jouer aux échecs pour marquer cette journée. Choisissez quelqu’un proche de vous, de préférence un enfant. Vous pouvez changer la vie de quelqu’un en lui apprenant ce beau jeu, et vous passerez également du temps de qualité, en créant ou renforçant le lien avec cette personne. »
La situation sanitaire, moins alarmante qu’au mois de mars, reste néanmoins préoccupante. Concernant le taux de reproduction du Covid-19, la Bourgogne-Franche-Comté passe cependant à l’orange. Souhaitant ne faire courir de risque à personne, je crois sage d’annuler nos Échecs au Parc. J’en suis désolé, je me faisais fête et, sans doute, vous également, de profiter de ce moment privilégié. Mais il y en aura d’autres et surtout dans un contexte plus serein.
Une interview passée en direct, ce vendredi, à Radio-Sud à 12 h 30 sur nos Échecs au Parc. La voix chevrote un petit peu, mais l’essentiel est passé : l’importance éducative des échecs pour les enfants.
DEUX RÉFLEXION SUR « LA TPG SUR RADIO SUD »
Superbe prestation du président lors de cette interview
Avec notre malicieux Ali, je ne sais pas comment je dois prendre ce compliment. 🙂
Pourquoi ne pas organiser le tournoi de la Toussaint a l’échelle interne, au siège de club .
Ce n’est pas une mauvaise idée. En pratique, peut-être un peu compliquée à mettre en place. Si, en septembre, je serai heureux de vous présenter notre nouveau superbe local à la Maison de Quartier de Saint-Ferjeux, cette nouvelle salle nous demandera cependant plus d’organisation, car nous n’en aurons pas la jouissance pleine et entière comme à L’Olympe, mais que sur réservation. Il nous faudrait réserver, sans trop tarder, pour le jeudi, le vendredi et le dimanche. Ou, peut-être mieux, proposer une cadence qui permettrait aux sept rondes de tenir sur le week-end. Cela est sans doute possible. Un préalable, il faut être suffisamment de Tpgistes intéressés, car cette location a un coût. À tenir compte également de la situation sanitaire. Il nous faut bien garder à l’esprit, que, pour ces prochains mois, toutes nos activités peuvent être remises en cause du jour au lendemain ! À étudier…