La tête d’un Président !

Notre ami Maxcellend Coulon, en réaction à l’article Mort d’un président, nous précise : « les deux personnages désignés ne sont pas notre président-fondateur, Robert Picard et son successeur, Maurice Thuriet ». Maxcellend partagera bientôt d’autres photos et souvenirs.

Brasserie Granvelle, 1er juin 1963, avant le début du championnat individuel de Bourgogne – Franche-Comté, remporté par GIMENEZ.
Au 1er rang, de gauche à droite : TOLILA (Chalon, champion de BFC en 1958), COULON, ETIENNE (Vesoul), Robert
PICARD, GIMENEZ (Beaulieu, champion de BFC en 1963), 2 lycéens de l’École militaire d’Autun.
En arrière-plan : COLLIN (Dijon), BERTOLO (TPG), PIERRAT (Beaulieu) ; CARRIOT (Dijon) ; PEROZ (Dijon, champion de BFC en 1957 et 1962) ; CHIZELLE (Dijon) ; WAGSCHAL (TPG, champion de BFC en 1948, 1949, 1952, 1953, 1954, 1955) ; NAEGELY (TPG).

« Robert Picard est au 1er rang. C’était un personnage sympathique. Je lui rendais visite dans son imprimerie située Rue Morand pour renouveler mon adhésion à son bulletin La Tour Prend Garde et il m’invitait à déjeuner. Voici une photo prise le 1er juin 1963, devant la brasserie Granvelle, avant le début du championnat individuel de Bourgogne – Franche-Comté, qui sera gagné par Gimenez. Dans ce lot relevé, j’ai terminé 6e sur 12, avec 2 ½ points sur 5. »

À bientôt pour d’autres documents, Maxcellend

Le Tpgiste Raoul Bertolo (2e en arrière-plan), décédé en 1991, fut un personnage d’importance du monde des échecs de cette époque. Peu de temps auparavant, en 1959, il venait de fonder avec quelques amis la revue Europe Échecs, qui a largement contribué au développement de notre jeu dans notre pays. En collaboration avec Louis Risacher, il est l’auteur de Les échecs c’est facile : Objectif Mat.
Président de notre club dans les années 70, il fut également Président de la Fédération de 1970 à 76. Il organise les Olympiades de Nice de 1974, superbe réussite sur le plan technique, mais très lourd déficit financier. Le bureau fédéral en sort laminé et Raoul Bertolo démissionne peu après. Il reprendra la présidence de la FFE de 87 à 89.

Ce même Raoul Bertolo évoquait à demi-mot dans le bulletin Allez la Tour ! de juin 1971, la disparition tragique de Julien Naegely (en arrière-plan à droite). « Julien Naegeli est mort tragiquement dans un incendie. Il habitait rue des Granges, je crois, au-dessus d’un magasin, où le feu se serait déclaré et communiqué à son appartement », nous précise Maxcellend Coulon. Une bien triste finale pour un joueur d’échecs…