Pub

Des Racines et des Feuilles nous fait une pub d’enfer pour notre participation (Chadi, Michel Loeillot, Bernard Pelllaton et moi) à deux après-midis échecs cette semaine. « Nous vous attendons nombreux, joueurs, curieux ou spectateurs pour ce grand moment ouvert à tous les âges ! Laissons le mot de la fin à Capablanca : On n’a jamais que l’âge auquel on a commencé à jouer aux échecs, car après on cesse de vieillir, disait le champion du monde », peut-on lire sur leur site. L’Est Républicain sera présent jeudi pour faire un article sur notre intervention.

Deux fous gagnent, jamais trois !

La paire de B
Des B monstrueux dans le Gambit Danois !

« La paire de B » est un thème qui semble facile à comprendre. Tout le monde sait que la posséder est un avantage face à un adversaire qui ne l’a possède plus et nous savons tous aussi qu’elle s’exprime le mieux dans des positions ouvertes. On en parle constamment à tous les niveaux de jeu. Les grands maîtres la mentionnent presque toujours dans leurs analyses, car elle représente souvent le lien stratégique vital de leurs parties. Mais comment faire pour distinguer les situations susceptibles de favoriser les B contre la paire BN ou la paire de N ? Et ensuite, comment procède-t-on pour rendre concret cet avantage théorique ? Et rappelons-nous l’aphorisme du grand Alekhine, sur l’échiquier : “Deux fous gagnent, jamais trois !”

Il n’est pas trop tard pour vous inscrire à ces cours ouverts à tous, adhérents ou non !

Coupe de la Parité

La première phase régionale (Franche-Comté) de la Coupe de la Parité se déroulera le dimanche 26 février à notre club. 3 rondes de 50 min + 10 sec/coup, chaque équipe sera composée de 2 joueuses et de 2 joueurs. Le cumul des classements Elo, estimés ou réels, de l’équipe doit être inférieur ou égal à 8000. Si vous êtes intéressé, contactez Christine Frédéric, jusqu’au jeudi 16 février, date limite  .

Miniatures

Comment les Blancs achèvent-ils leur adversaire ?

Un clic pour la solution :

Une partie miniature comporte habituellement moins de vingt coups (vingt-cinq pour certains auteurs) et se termine par le gain d’un des camps. Elles ne se terminent aussi vite que par la faute de l’adversaire. Valentin propose l’analyse de quelques-unes pour reconnaître et éviter les erreurs qui aboutissent à un tel décès prématuré.

Équipes

Plutôt bonne fin de semaine pour nos équipes, malgré les défaites de la III et la VI devant, respectivement, Belfort et Montbéliard. Un bravo à l’équipe de la Reine Christine qui met Saint-Claude fanny avec 8/0 !

L’équipe III et IV rencontraient Belfort. Photos de Steve Richard
Nationale II Esbarres  0 7 Besancon T.P.G. 1
Nationale III Huningue 3 5 Besancon T.P.G. 1
Nationale III Belfort 4 1 Besancon T.P.G. 3
Nationale IV Belfort-Echecs 2 2 5 Besancon T.P.G. 4
Nationale IV Saint-Claude 0 8 Besancon T.P.G. 5
Régionale Roi Blanc Montbeliard 3 2 1 Besancon T.P.G. 6

Les résultats complets dans l’onglet Équipes

Cours Adulte

Majorité de pions

Comment les Noirs vont permettre l’avance de leur majorité ?

Un clic pour la solution :

Des échanges de pions au centre pourront conduire à des structures asymétriques et les adversaires se retrouveront avec une majorité de pions de chaque côté de l’échiquier. La majorité de pions est un élément stratégique décisif. Elle peut être comme un phare qui signale la direction où devra se développer le jeu. Une majorité peut apparaître sur les flancs ou au centre. L’avance des pions donnera alors de l’espace à ses propres pièces tout en limitant celle de l’adversaire avec comme but ultime : la création d’un pion passé. Mais point d’avance kamikaze, la majorité doit progresser avec l’appui de l’arrière et rester flexible sans permettre le blocage ennemi.

« Les pions sont l’âme du jeu d’échecs, conclut Valentin. La structure de pions est sans aucun doute un des éléments les plus importants pour évaluer n’importe quelle position, mais il n’est pas toujours facile de comprendre la portée de cette sentence philidorienne ».

Championnat Scolaire du Doubs

Bonne humeur assurée avec les joyeux lurons du plateau de Valdahon !

Trente-cinq joueurs pour ce Championnat du Doubs avec la participation record de 12 gaillards du plateau de Valdahon entraînés par notre ami Patrice Convert. Sans faute de Chadi Kassab, qui domine en vieux routier, du haut de ses 9 ans, le tournoi. Beau parcours d’Erwan Laroche et Robin Marlin-Lefebvre, respectivement à la deuxième et troisième place.

La page du tournoi

Pendez-les haut et… cours !

Les pions pendants

Valentin aborde aujourd’hui un nouveau thème. On appelle pions pendants un duo de pions centraux situés côte à côte sur la même rangée, sans acolytes de leur camp sur les colonnes adjacentes et sans pion adverse sur leurs colonnes. Cette configuration s’obtient avec les deux couleurs et dans de nombreuses ouvertures, particulièrement fréquemment dans le gambit dame refusé, mais aussi dans les ouvertures suivantes : la Nimzo-indienne, l’Ouest-indienne, et même de la Grunfeld.

La structure de pions pendants est à double tranchant, leur force réside dans leur contrôle de nombreuses cases clés centrales situées devant eux, mais leur faiblesse dans leur manque de mobilité, l’avancée de l’un ou de l’autre créé des cases faibles qui pourront être occupées par des pièces adverses et privées du soutien d’autres pions amis, ils peuvent devenir des objectifs d’attaque. Leur faculté de donner naissance à un pion passé est également limitée. Ils possèdent une grande force dynamique, avec la possibilité menaçante de l’avance (d4-d5 ou plus rarement c4-c5) qui doit toujours être gardée à l’esprit par le camp adverse.

Les Blancs doivent :

  • éviter les échanges affaiblissants et jouer très activement, envisageant la poussée d’un pion pour obtenir une forte attaque.
  • contrôler e4, f5 et f4. e4 est particulièrement important.
  • tenter de se créer un pion passé en poussant d5 au bon moment, redonnant vie au Fou souvent poster en b2. L’avance c5 est aussi possible, la fragilité de d4 est alors contrebalancée par le contrôle de la case d6 et une possible faiblesse noire en b7.
  • lancer a4-a5 pour échanger en b6 et laisser les Noirs avec un pion faible sur la colonne a ou b.
  • tenter d’installer la cavalerie en e5 et jouer sur le flanc du Roi avec l’avance f4-f5 (avec prudence car cela peu fragiliser le centre).

Les Noirs doivent :

  • échanger les pièces pour désamorcer l’attaque blanche.
  • mettre les pions sous haute surveillance pour parer à toute éventualité de rupture (d4-d5 particulièrement).
  • harceler les pions pendants, pour casser l’initiative et réduire l’adversaire à la défense passive.
  • envisager dans certains cas une rupture par b5 ou e5 pour isoler un pion blanc ou pour forcer une avance désavantageuse, créant des cases faibles qu’il faudra s’empresser de bloquer, puis attaquer le pion arriéré.

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