Une surprise : les anciens reconnaîtront sans doute Bruno Aebischer, un très fort joueur des années 70, champion de Franche-Comté.
Cette fin de semaine, nous avons participé pour la deuxième fois au Festival des jeux, Ludinam, qui se déroulait au Kursaal. Belle affluence, surtout les après-midis où nous avons proposé des matchs amicaux et des initiations en compagnie de nos cousins, les toujours sympathiques joueurs de Shogi, les échecs japonais, variante du chaturangaindien qui a donné naissance à notre jeu.
Baptiste, qui ne connaît pas Bruno, lui donne quelques conseils. Il s’apercevra vite que ce n’est pas tellement nécessaire !
Philippe nous fait une infidélité avec le sympathique joueur de shogi, Hervé.
Le shogi, issu du chaturanga comme les échecs. Une différence de taille, les pièces prises peuvent être remises en jeu.
Nous avons décidé, Maître Gilles et moi pour l’année prochaine, de porter des pyjamas à damier !
Visite de Tuan-Ahn et de sa fille Florine
De belles rencontres aussi, en particulier la visite surprise de Bruno Aebisher, fort joueur des années soixante-dix, champion de Franche-Comté, bien connu de nos anciens. Des promesses de visite également, mais nous savons qu’il y a un pas parfois difficile à franchir entre ce genre de manifestation et pousser la porte d’un club. En tout cas, une preuve de plus, si elle était nécessaire, que notre jeu est une extraordinaire source de partage.
Merci à tous les tépégistes qui m’ont apporté leur concours et tout particulièrement à Maître Gilles.
Jeux de société, jeux de rôles, jeux vidéo, jeux de figurines et bien sûr le jeu d’échecs : tous les jeux ou presque, seront représentés dans le cadre du festival Ludinamdu samedi 4 au dimanche 5 mai au Kursall. Pour la deuxième année, notre club participera sous la forme de jeux libres et d’initiations. Les horaires du festival sont les suivantes avec des temps forts les après-midis et la soirée du samedi :
samedi : 9 h – 18 h (installation entre 9 h et 10 h).
dimanche : 9 h – 18 h.
Nous aurons besoin de votre bonne volonté pour assurer une permanence (pas nécessairement toute la journée) tout au long du week-end.
La permanence ne nécessite pas plus de 3 personnes les après-midis ; 2 pour le temps de midi (le repas est offert par Ludinam) et le matin 2. Merci !
Pour son premier voyage au pays des Échecs, suivant les traces de Iossif Dorfman, il vous guide hors des sentiers battus et rebattus des Échecs sur le difficile chemin de l’évaluation d’une position. Pour visionner cette première vidéo d’un série de trois sur le même thème : .
« Il est essentiel avant toute autre étude échiquéenne de savoir estimer correctement une position. Il ne sert à rien, en effet, de calculer une séquence de coups pour aboutir à une position que l’on estime gagnante alors que ce n’est pas le cas. »
Pierre Meinsohn, Les Secrets des maîtres d’échecs
Dans son livre La Méthode aux Échecs paru en 1998, Iossif Dorfman propose d’analyser une position selon des facteurs statiques et dynamiques au moment d’une position critique.
LA POSITION CRITIQUE est une position où l’on a la possibilité de transformer, de modifier la position selon un de ces critères :
Position dans laquelle il faut se décider pour un possible échange. Si l’échange est obligatoire, forcé, ce n’est pas une position critique.
Position où il faut se décider pour une possible modification de la structure de pion, surtout des pions centraux.
La fin d’une série de coups forcés.
Après avoir déterminé la position critique, il est nécessaire de dresser un bilan de la position selon ces deux aspects pour savoir s’il faudra utiliser des moyens statiques ou dynamiques dans la suite du jeu :
L’ASPECT STATIQUE : ce sont les facteurs de longue durée (roque détruit, pions doublés, isolés, une pièce est statiquement mauvaise s’il n’est pas possible d’améliorer sa position indépendamment des pièces et pions adverses). Si la position est favorable statiquement, on obtiendra le gain à long terme donc il ne faut pas basculer la position, mais conserver globalement ces facteurs en améliorant progressivement sa situation.
L’ASPECT DYNAMIQUE : ce sont les facteurs provisoires (Roi non roqué, modification du rapport matériel, prise de l’initiative, modification de la structure de pion) qui vont disparaître rapidement si on ne les utilise pas aussitôt et il faut, dans ce cas, basculer la position. Si pour un des joueurs le bilan statique est négatif, il doit appliquer sans hésitation des moyens dynamiques extrêmes. L’attente est telle une mort.
Dorfman propose de classer les facteurs statiques dans l’ordre d’importance suivante :
La position du Roi : faiblesse irréparable de sa position (pas d’abri sur l’échiquier possible, mais si le Roi reste au centre, cela ne signifie rien s’il peut trouver un abri sûr), Roi mal protégé, armature du roque affaibli, attaque sur le roi.
Le rapport matériel des forces, vu essentiellement sous l’angle du Fou : un Fou est généralement supérieur au Cavalier, deux Fous supérieurs aux deux Cavaliers, le tandem Tour-Fou coopèrent mieux que Tour-Cavalier, par contre l’association Dame-Cavalier est supérieure au binôme Dame-Fou. Par conséquence, l’échange du Fou contre le Cavalier n’est pas de mise dans la première phase du jeu et doit être envisagé uniquement quand la structure de pions est fixée.
Qui a une meilleure position après l’échange des Dames ? À qui profite cet échange ? Qui aura une meilleure finale. Une position statiquement faible du Roi ennemi exige le passage en finale.
La structure de pions : évaluer la position en fonction de la présence ou non de pions doublés ou triplés, d’un pion passé protégé, du nombre d’îlots de pions, d’une chaîne de pions compacte, des pions pendants, davantage de pions au centre, d’une majorité de pions à l’aile Dame, de cases faibles, de pions isolés ou arriérés.
DEUX RÉFLEXIONS SUR « L’ÉVALUATION DE LA POSITION »
Juste un mot à propos de l’évaluation d’une position aux échecs. Chaque joueur évalue la position tout au long d’une partie a son niveau. Autrement dit, la qualité de l’évaluation suppose l’ensemble des connaissances échiquéenne dans tous les secteurs par conséquent pourquoi ne pas aborder le problème dans le sens inverse qui consiste à améliorer ces connaissances et avoir plus d’outils pour évaluer. Aussi, on peut très bien évaluer une position à un moment donné pourquoi pas, mais dans une partie, il y a des centaines de position et la position qu’on appelle critique est le résultat des positions précédentes. En fait, l’évaluation est la synthèse des connaissances de chacun et chacune a son niveau.
Claudius
Le propos de Dorfman n’est pas de nous dire qu’il ne faut pas à chaque instant réfléchir sur la position. Sa méthode est un guide pour ne pas passer à côté de ces moments clé où la partie peut basculer et où notre réflexion doit s’approfondir et, bien évidemment, dans la limite de notre savoir échiquéen. C’est bien le projet de Quentin, au travers des exemples choisis, de nous donner les outils pour affiner notre jugement.
Le 28 avril, nos amis Belfortains organisent dans leurs locaux, au Stade Échiquéen Anatoli Karpov, la phase régionale de la Coupe 1600 qui se déroule dans les mêmes conditions que la Loubatière : compétition par équipe de quatre joueurs au elo inférieur ou égal à 1600 et 3 parties de 50′ + 10″ dans la journée. Chaque club peut aligner autant d’équipes qu’il le souhaite.
Intéressé ? Contactez, avant le jeudi 25, notre directeur technique Jean-François Corsini
Craignant l’irruption de la Q en g3, je poursuis les échecs par Rh7, mais le repli du K blanc en f1 assurait la nulle. Trouverez-vous le bon coup noir ?
Claudio joue Nf3 dans sa partie contre Esat, manquant un joli coup qui lui assurait un serieux avantage. Le voyez-vous ?
Après l’échange d’un N noir en c3 menaçant une fourchette, Alain fait l’épicier, comme il sait si bien dire, croyant gagner un pion par Qxc3, mais…
Benjamin Spagnoli, ici accompagné de notre directeur technique Jean-François Corsini, est champion du Doubs Rapide
Aujourd’hui, à Pontarlier, se déroulait le 16e rapide du Pion-Tissalien, support du Championnat du Doubs de parties rapides, arbitré par Christophe Robbe. Quatre tépégistes y participaient : Jean-François Corsini, Gilbert Jonet, Benoît Noyelles et Benjamin Spagnoli. Benjamin est sacré champion du Doubs.
Crédit photos : Benoît Noyelles
UNE RÉFLEXION SUR « RAPIDE DE PONTARLIER »
Bravo Benjamin qui a su gérer son tournoi de main de maître et bénéficier des tergiversations de ses concurrents directs.
La Fédération Française des Échecs et les entraîneurs Marc Quenehen et Sylvain Ravot vous proposent 7 masterclass (cours collectifs en ligne) en vidéo, gratuites. Chacune durera 2 heures et leur fréquence sera mensuelle d’octobre 2018 à avril 2019. Elles seront visibles en direct ou en différé, à volonté.
La prochaine masterclass, que vous pourrez suivre sur notre site ou sur , aura lieu le vendredi 5 avril de 19 h à 21 h. Vous pourrez retrouver ces masterclass dans l’onglet Apprendre du menu supérieur.
Je vous propose de vous inscrire au 16e rapide de Pontarlier qui aura lieu le 14 avril 2019 à la MJC des Capucins, 18 rue des Salins à Pontarlier.
Tournoi en 7 rondes de 17 mn + 3 sec/ coup.
Inscription 18 € (9 € pour les jeunes) et 20 € sur place (10 € pour les jeunes).
Clôture des inscriptions à 9 h 30
Ronde 1 : 9 h 45
Nombreux Prix par catégorie. Remise de Prix à 17 h.
Ambiance familiale. Tous les joueurs licenciés A ou B peuvent participer quel que soit leur niveau ! Nous vous proposons de vous pré-inscrire par retour de ce mail en nous donnant votre nom, prénom, club et numéro de licence. La salle de la MJC ne pourra accueillir qu’un maximum 50 joueurs.
Nous comptons sur votre présence. Avec les échecs, les rapides ont encore de beaux jours !
Claude Piotte, Club d’échecs de Pontarlier “le Pion-Tissalien”
Club d'Échecs de Besançon : initiation, cours jeunes et adultes, loisirs et compétions individuelles, par équipes, en ligne, etc.
Juste un mot à propos de l’évaluation d’une position aux échecs. Chaque joueur évalue la position tout au long d’une partie a son niveau. Autrement dit, la qualité de l’évaluation suppose l’ensemble des connaissances échiquéenne dans tous les secteurs par conséquent pourquoi ne pas aborder le problème dans le sens inverse qui consiste à améliorer ces connaissances et avoir plus d’outils pour évaluer. Aussi, on peut très bien évaluer une position à un moment donné pourquoi pas, mais dans une partie, il y a des centaines de position et la position qu’on appelle critique est le résultat des positions précédentes. En fait, l’évaluation est la synthèse des connaissances de chacun et chacune a son niveau.
Le propos de Dorfman n’est pas de nous dire qu’il ne faut pas à chaque instant réfléchir sur la position. Sa méthode est un guide pour ne pas passer à côté de ces moments clé où la partie peut basculer et où notre réflexion doit s’approfondir et, bien évidemment, dans la limite de notre savoir échiquéen. C’est bien le projet de Quentin, au travers des exemples choisis, de nous donner les outils pour affiner notre jugement.