En farfouillant sur la toile, je découvre cette carte sans doute publicitaire du Grand Comptoir National d’Horlogerie bisontin où de sérieux mousquetaires, rengainant leurs rapières, ont entrepris un autre duel. On se demande bien quel lien entre cette manufacture de montres, pendules et réveils du début du XIXe et le Jeu des Rois. Pas le moindre coucou en vue. Sinon, peut-être, qu’une partie d’Échecs doit être aussi précise qu’un mécanisme d’horlogerie !
Manufacture importante à l’époque, car je retrouve ce passage dans le roman de Jean Vautrin, Les Années faribole : “Il se met en quête de sa montre, une mécanique sans caprice achetée par Emma au Grand Comptoir national d’horlogerie de Besançon. Il met la main sur sa chère tocante à l’exactitude chronométrique en un endroit où elle n’aurait pas dû se trouver. Au fond du pot de chambre, pour être précis. Il constate que les aiguilles de son bel oignon guilloché se sont arrêtées à minuit. Il a purement et simplement oublié de le remonter.”