Il y avait du sang partout sur les murs. Les passants criaient, les proches pleuraient. Le brouhaha m’a réveillé en sursaut : « Le Titanic est-il en train de sombrer dans les eaux glaciales de l’Atlantique ? ». Non, c’était juste une partie d’échecs comme je les aime.
C’est décidé, au lieu d’un restaurant de chicken-nuggets, j’ouvrirai une boucherie traditionnelle. 🙂
Pendant ce temps, le Titanic continue tranquillement sa route vers le Nord…bien loin d’Agen et ses bons souvenirs.
Bravo aux tépégistes, en particulier à Juliette, et amitiés à tous.
Tuan
Anh-Hoàng et Tuan-Anh Tran
Et un grand merci à Tuan-Anh d’avoir animé ces pages avec ses petits billets pleins d’humour.
2 RÉFLEXIONS SUR “ LA BOUCHERIE FINALE ”
Bravo à toutes et à tous pour votre participation, vos résultats et vos parties. Un beau reportage!
Amicalement, Philippe
Un grand merci pour ces reportages et bon retour à Besancon.
A bientôt. Amicalement
Franck
Tout d’abord, les bonnes nouvelles. C’est une belle journée de moisson pour la TPG : Noé a fait nulle et tout le monde a gagné ! 🙂
J’ai joué contre une jeune joueuse qui devrait s’ennuyer sérieusement de mon style de jeu où rien ne se passe dans les 30 premiers coups. Pour contredire le président qui pense que je n’aime que les Fous, j’ai échangé mon Fou « fianchetté » adoré au 11e coup et jouait ma partie principalement avec les Cavaliers.
Au 29e coup, Nh2, mon adversaire baillait d’ennui. En attendant que je décide de faire quelque chose, elle promenait ses chevaux, les faisant brouter l’herbe par ci, par là… Pendant ce temps, mon Cavalier a fait le plus long chemin de toute sa carrière échiquéenne : Nh2-f1-e3-f5 pour venir soutenir son collègue en d6 dans l’attaque.
Voici ma partie, abrégée pour ne pas vous endormir aussi 🙂 :
“J’ai gagné hier, par une belle combinaison que tu peux soumettre aux Tépégistes, nous écrit Tuan-Anh, tout guilleret. Je l’ai mis à analyser par ordinateur, même Stockfish ne l’a pas trouvé tout de suite, mais seulement après une longue analyse, bien que tout est forcé ! Hé hé !”
3 réflexions sur “ Tuan en combinaison ”
nanardo
17 août 2016 à 18 h 57 min
Mon cher Tranovich, crois en mon expérience et celle du Président,méfie toi des poussins a 1500!!!!!
Tuan
17 août 2016 à 21 h 20 min
Oh que je les connais, ces poussins-tueurs à moins de 1500 ! A force de blitzer avec eux tous les matins, je commence à m’adapter et à en mater quelques-uns. Merci Nanardo ! Tuan, qui se prépare à une conversion professionnelle en cuisinier du « chicken nuggets » 🙂
tabatabai reza
17 août 2016 à 21 h 20 min
3.Ng6 Rf6 après quoi, rien n’est clair…
Tuan
18 août 2016 à 12 h 25 min
Salut Reza, merci pour ta remarque. Cependant : 3.Ng6 Rf6 4.Bxc6 Rxg6 5.Bxb7 gagne un pion et les Blancs sont mieux quand même.
Amitiés – Tuan
Tuan-Anh nous écrit : “Après avoir amadoué les poussins, je suis tombé aujourd’hui sur un vieux coq « dur à cuire », doté également une chance de coq U ! Voici le début de partie où j’ai brillamment gagné une pièce au 17e coup. Malheureusement, ma cocotte n’arrivait pas à cuire une chair de gallinacée de plusieurs double-décennies d’âge, elle m’a explosé au visage et j’ai perdu la partie après 4 heures de lutte.
Vous pourrez voir la suite de ma partie dans mon futur ouvrage L’art de perdre des parties gagnantes aux éditions Échecs à tout prix. À demain pour la suite. Je viens de recevoir un appel du Titanic : « Nous avons heurté quelque chose de très grand…SOS…SOS…». Anh-Hoàng a fait nul après un très dur combat également. Noé, Juliette et Caroline ont fait nul. Je suis le seul qui ait perdu ! 🙁
Félicitations à Juliette qui est première au classement de l’open D, ce soir. Impressionnante !!”
Guillaume, pour marquer son retour parmi nous, nous offre cette partie jouée l’année dernière dans la MitropaCup. La Mitropa Cup est une compétition annuelle par équipes nationales créée en 1976 à l’initiative de Gertrude Wagner, joueuse autrichienne et arbitre internationale, de son époux Karl et du président de la fédération autrichienne d’échecs, Kurt Jungwirth. La première édition de la coupe a lieu en 1976 à Innsbruck (Autriche) et réunissait les équipes masculines d’Allemagne, d’Autriche, d’Italie, du Luxembourg, de Suisse et de Yougoslavie, l’Autriche et la Yougoslavie ayant chacune deux équipes.
UNE RÉFLEXION SUR “ GUILLAUME, LE RETOUR ! ”
Une bonne partie de Guillaume. Espérons que son retour parmi nous, remotivera notre gmi !!
Le président marque son deuxième point. Nous respirons ! Quentin affronte un des plus fort joueur du tournoi et assume sportivement sa première perte. Il verrait (et souhaiterait) bien son adversaire remporter le tournoi. Valentin et Jean-Pierre font de belles parties et marquent le point également. Le sous-marin de Robby prend l’eau de toute part. Après une partie avec bien des hauts et des bas (plus de bas en fait), je remporte aussi le point.
L’ami Giuseppe nous quitte, mais rassurez-vous, que pour la période estivale. Notre géant nous revient en septembre après des vacances transalpines. Pour fêter son année passée parmi nous, Giuseppe nous a offert, en plus de son sourire, un petit verre de vin de son beau pays qui nous a mis un petit brin de soleil d’Italie sur les papilles et cette belle partie gagnée de fort belle manière.
J’ai découvert plugin WordPress* pour mettre en ligne facilement des parties commentées. Je n’ai, jusqu’à présent, jamais trouvé l’outil parfait. Mais RPB Chessboard, développé par Yoann Le Montagner, à bien des qualités. Plusieurs façons de suivre la partie sur un échiquier : un échiquier (à droite , à gauche, en haut ou en bas) ou le plus pratique selon moi, une petite fenêtre toujours visible qui s’ouvre en cliquant sur la notation, que vous pouvez agrandir, réduire et déplacer dans la partie de l’écran souhaitée. Qu’en pensez-vous ? Pour le tester, voici La partie du siècle du jeune Bobby contre Donald Byrne.
Un jour de 1949, Joan, la sœur de Bobby, pour distraire son petit frère, lui acheta un Monopoly, un jacquet et un jeu d’échecs au bazar du coin. À 13 ans, il jouer une partie si brillante que le commentateur Hans Kmoch, prenant de l’avance sur les possibles candidats des quatre décennies restantes, la qualifia, plein d’exubérance, de “partie du siècle”. Fischer ne fit pas un grand tournoi , mais sa partie contre Donald Byrne allait devenir célèbre sous le nom The Game of the Century ainsi que l’ont nommé certains journalistes américains. À tout juste 13 ans, Fischer place un sacrifice de Dame magnifique, l’emportant finalement avec suffisamment de matériel en matant son adversaire. L’adversaire qui lui fait face est Donald Byrne, l’un des plus forts joueurs des États-Unis. Ce dernier n’a pas à se sentir menacé par Fischer, car il a du métier. En effet, un tournoi d’échecs ne se résume pas à appliquer un savoir livresque. Il faut jouer avec des joueurs aux tempéraments différents, souvent dans de grandes salles bruyantes. Il faut considérer sa propre fatigue, qu’elle soit physique ou nerveuse. Certains comportements qui seraient acceptés avec indulgence la plupart du temps ne le sont plus lorsqu’une personne est soumise à une tension importante. C’est dans ces conditions que cette partie démarre, laquelle fera le tour du monde échiquéen.
Jean-Robert Vesin nous écrivait en 2012 : “J’ai participé au tournoi d’Échecs du Cap d’Agde. Après une entame de tournoi très difficile, car avec 2 parties gagnantes, j’ai finalement obtenu ½ sur 2. En guise de modeste contribution, je vous propose donc ces deux parties commentées. L’article pourrait s’appeler “Gagner une partie gagnante…?”. Jean-Robert terminera le tournoi avec 5 ½ sur 9.
La digestion de la partie nulle de la ronde 1 fut , comme vous pouvez l’imaginer, assez difficile ; j’ai ressassé et ressassé la partie et essayer de comprendre la raison de la “non conclusion” de cette partie par un gain très facile. Bref, j’aborde la ronde 2 dans un état psychologique assez fébrile.
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Guillaume, pour marquer son retour parmi nous, nous offre cette partie jouée l’année dernière dans la 
Bravo à toutes et à tous pour votre participation, vos résultats et vos parties. Un beau reportage!
Amicalement, Philippe
Un grand merci pour ces reportages et bon retour à Besancon.
A bientôt. Amicalement
Franck