Un clic pour la solution :Rad1 afin de garder la Rf1 en position pour pousser f4 après Qg3 !
Une des dernières étapes du développement est, quand la Q, quittant son boudoir, met les deux R en relation. Les R peuvent se rendre sur les mêmes postes de guet, mais le déplacement de l’une ou l’autre n’est pas indifférent. Un mauvais choix et l’une d’elles peut se retrouver empotée en arrière ligne. La compréhension de la position et le plan qui en découle doivent guider notre décision, nous explique Valentin au travers de parties de grands-maîtres.
Il n’est pas trop tard pour vous inscrire à ces cours ouverts à tous, adhérents ou non !
Que joueriez-vous, profitant de la mauvaise position du Nd7, afin de maîtriser la colonne c ?
Un clic pour la solution :Qb3
Wilhelm Steinitz, fondateur de la théorie scientifique des Échecs, posa comme principe de base : « Tout plan qui s’élabore doit être en congruence avec le caractère de la position ». Avant de forger un plan, il est nécessaire d’évaluer la position et dans ce sens, les colonnes ouvertes et semi-ouvertes sont un des thèmes stratégiques les plus importants, non seulement parce qu’elles sont les voies naturelles des pièces les plus fortes, mais aussi parce qu’elles sont un point fondamental dans la valorisation de la position, pour la décision d’échanges de pions et de pièces et pour la mise en place d’un plan. Les colonnes ouvertes seront libres de pions et leur contrôle sera primordial, donnant un incontestable avantage positionnel, permettant l’invasion du camp ennemi.
Plaçons donc nos Tours, les doublant, sur les colonnes ouvertes. Mais il est important de comprendre que la colonne ouverte sera inutile, s’il n’existe pas de point de pénétration dans le camp opposé. Il faut s’assurer d’une telle case de pénétration, le plus souvent sur la septième ou huitième rangée.
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Pour résister à l’attaque ennemie de la Q et du N, il était nécessaire de reprendre du pion f.
Nous nous guidons dans cette jungle en noir et blanc que peut être notre jeu en nous fiant, parfois aveuglément, à des principes, véritables Tables de la Loi échiquéenne. Un de ces préceptes est que le pion doit toujours reprendre vers le centre. Mais, la vraie maîtrise est bien de savoir quand outrepasser ces règles. Selon la disposition des pièces adverses et de leur nature (N + Q ou R + Q), il peut être nécessaire de ne pas appliquer cette règle sans réflexion, afin de mieux résister à l’attaque ennemie.
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L’attaque de minorité et l’attaque d’un fianchetto
Ce soir Valentin évoque un nouveau type de percée de pions, l’attaque du triangle, c’est-à-dire d’une chaîne de pions disposés en triangle. L’exemple typique sera les trois pions d’un fianchetto, abritant un B développé sur l’aile ou la disposition inverse (la pointe du triangle dirigée vers son propre camp) permettant l’attaque de minorité.
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Dans cette position, les Noirs prendront le N avec la Q, initiant une série d’échanges qui les laisseront avec N N B contre Q et p. Quel camp sera le plus fort ?
Durant la partie, le joueur doit constamment évaluer la position. Pour cela, il est nécessaire de posséder une bonne compréhension positionnelle. Nous sommes parfois confrontés à des situations, où nous pouvons créer ce déséquilibre du matériel. En théorie, nous connaissons tous la valeur de nos pièces et si l’échange sera équitable ou non. Par exemple, il est de notoriété publique que trois pions peuvent être égaux à une pièce mineure et que 2 pièces mineures sont généralement mieux qu’une R. Mais, si ces règles sont exactes la plupart du temps, la maîtrise aux échecs est savoir quand les transgresser et découvrir dans les facteurs positionnels la force de ce déséquilibre matériel. Quel jeu de pièce sera le plus fort : Q et p contre B N N ou bien B B + 2p contre R N ? Valentin introduit, au travers de deux parties, cette notion délicate.
Ne manquez pas les cours de Valentin, animés avec beaucoup de sérieux et de talent. Valentin, au travers de thèmes inhabituels, vous offrira de belles leçons de stratégie.
Réserviste
Joueriez-vous comme Karpov ?
Notre jeu, métaphore guerrière feutrée, utilise de nombreuses expressions militaires. Mais saviez-vous que nous avons aussi nos réservistes ? Valentin nous parle aujourd’hui du pion passé de réserve, ce pion valeureux, avancé dans les lignes ennemies, à quelques pas des tranchées de l’adversaire et de la promotion, promis, semble-t-il, à une mort certaine. Oui, mais…
Les cours adultes ont repris tous les vendredi à 20 H 30 et se poursuivront jusqu’en juin (hormis les périodes scolaires), animés par le motivé Valentin Racle, remplaçant cette année Quentin Poignot. L’abonnement annuel est modique : 60 € ! Il vous donnera la possibilité d’assister aux cours ou de les suivre dès le lendemain en vidéo. Cet abonnement vous donnera accès également à la trentaine de cours de l’année précédente.
Dans cette position, le Blancs joueront Bb5 pour provoquer a6 et affaiblir la colonne b.
Une différence essentielle entre l’amateur et le maître est que ce dernier connaît sur le bout des doigts de très nombreuses méthodes de jeu typiques, qui l’aide à orienter sa réflexion dans la bonne direction. Lorsque nous souhaitons replacer une pièce (un B ou N) vers une bonne case, il est parfois utile de la faire passer par une case transitoire. L’adversaire doit alors chasser cette pièce, ou jouer un coup de défense, et nous repositionnons alors notre pièce vers la bonne case. C’est en quelque sorte un coup fantôme, mais ses conséquences restent visibles sur l’échiquier. L’objectif d’un coup fantôme est de forcer l’adversaire à jouer de telle façon à détériorer sa position.
Le Cavalier blanc vole au secours de sa Dame. Que joueriez-vous ?
Pour son premier cours, Valentin ne nous conte point une bluette sentimentale moyenâgeuse à la Guenièvre et Lancelot. L’escapade de la Dame et de son Cavalier n’a rien de doux ébats amoureux et se révèle violente et guerrière ! C’est au travers de partie de grands maîtres, dont l’un se nomme Racle, que notre instructeur officie !
Expérience : prenez dans l’école de votre choix, deux groupes d’élèves de même âge et de même niveau. Enseignez le jeu d’Échecs à l’un des groupes et faites-le lui pratiquer pendant un an ou deux. Comparez à nouveau les aptitudes des deux groupes : vous constaterez que les élèves ayant appris le Noble Jeu ont davantage progressé que les autres. Schéma simpliste, me direz-vous. Mais quand on retrouve cette même matrice du Congo à la France, en passant par l’Amérique du Sud, chez de très jeunes enfants comme chez les adolescents, il vous faudra bien admettre que ce vénérable jeu est un outil pédagogique hors du commun !
Une permanence sera assurée le mardi 13 septembre de 17 h 30 à 19 h 30 au club La Tour, Prends Garde dans les locaux du Billard Club L’Olympe, 4 rue des Chalets à Besançon pour répondre à vos questions. Possibilité de se renseigner également tous les samedis après-midi à partir de 14 h 30 et en début de chaque cours. Des cours toute l’année, hors périodes de vacances scolaires.
Les cours débuteront le mercredi 14 septembre à 14 h.
Trouverez-vous ce que joua Garry contre Kramnik en 1994 ?
Un clic pour la solution :12… Nfxe4 ! 13. Bxd8 Nxc3 14. Qe1 Rfxd8 15. Rc1 Nxa2 16. Ra1 Nb4
Garry Kasparov est tout sauf un petit joueur. Grand-maître des échecs, il a réveillé l’intérêt médiatique pour ce sport et l’a écrasé de sa suprématie pendant dix ans. Tout joueur préfère rester avec sa paire de fous en prévision d’une future finale où ils seront forts. Quentin nous montre comment un grand-maître prouve une fois de plus que, après un magistral sacrifice, le génie est de savoir quand transgresser les règles.
Club d'Échecs de Besançon : initiation, cours jeunes et adultes, loisirs et compétions individuelles, par équipes, en ligne, etc.
Joueriez-vous comme Karpov ?
