Capablanca contre Karlsbad

Notre déambulateur Quentin n’assurera pas les cours l’année prochaine. Valentin Racle s’essaie aujourd’hui au difficile exercice de l’échiquier mural. Il revient sur la structure de Karlsbad, expliquant la technique de Capablanca pour les Noirs (échange des pièces mineures et verrouillage de la position par un N en d6, suivi par une attaque assassine sur le K blanc) pour s’opposer à la meurtrière attaque de minorité blanche.

En raison du Pellatoblitz, pas de cours vendredi 27 mai.

La défense Nimzo-indienne

La défense Nimzo-indienne fait partie des ouvertures semi-fermées. Très populaire, elle se caractérise par les coups 1.d4 Nf6 2.c4 e6 3.Nc3 Bb4. . Elle fut élaborée dans les années 1920 par le courant hypermoderne, en particulier par le grand joueur Aaron Nimzowitsch., mais elle apparut pour la première fois au tournoi de Saint-Pétersbourg de 1914, où Alexandre Alekhine l’utilisa contre Akiba Rubinstein. La Nimzo-indienne a la réputation d’être sans doute la meilleure défense contre 1.d4.

La plupart des champions du monde lui ont fait confiance à un moment donné de leur carrière. Quand les Noirs jouent la Nimzo-indienne, ils se trouvent très rarement en retard de développement, raison pour laquelle ils ne se font pratiquement jamais écraser dans l’ouverture par une attaque éclair. Le principal et pour tout dire seul problème des Noirs est qu’ils acceptent de perdre leur Fou de cases noires, ce qui affaiblit légèrement leur aile roi et concède aux Blancs la légendaire paire de Fous. Mais les Noirs obtiennent toujours une compensation en échange de cette concession stratégique, que ce soit une meilleure structure de pions (pions doublés blancs sur la colonne c, isolés, ou pions pendants dans le camp ennemi, etc.), une majorité de pions au centre, ou un avantage de développement considérable qui leur permet, par un jeu énergique, de maintenir l’équilibre.

Quentin, au travers de deux parties, nous donne quelques schémas de jeu.

Finale de Tours

Aujourd’hui, pour changer, Quentin nous rafraîchit la mémoire quant aux finales de R. Il nous rappelle les principes de base : la position de Philidor et le Pont de Lucena et poursuit par quelques exercices, terminant par cette jolie position. Trouverez-vous le coup gagnant ?

Dynamitage du centre

L’adversaire de Simagin a laissé imprudemment son K musarder au centre de l’échiquier. À repérer : le vis-à-vis de la R noire et du monarque blanc. Pour l’instant, 5 pièces s’interposent dans la ligne de mire de la R. Mais en bon sniper, les Noirs ajustent la cible. Comment procéderiez-vous pour faire sauter le centre blanc et atteindre le K. Quentin nous montre aujourd’hui comment dynamiter le centre ennemi !

Prochain cours adulte, vendredi 29 avril.

Sacrifices

Becker, Albert – Korody Keresztely, Imre 1935

Dans cette position, les Blancs au trait jouent 7. d6, donnant le pion d. Aux Échecs, le sacrifice offre une pièce ou un pion à l’adversaire afin d’en tirer un avantage. Quentin, ce soir, nous parle de vrais sacrifices (sacrifices spéculatifs ou sacrifices positionnels) quand les compensations sont uniquement positionnelles, et que la perte de matériel est durable et l’issue incertaine. Le pseudo sacrifice est, par contre, une combinaison dans laquelle du matériel est initialement concédé, mais récupéré ensuite de façon forcée. Ne soyons cependant pas kamikazes, nous avertit Quentin. Il est tout de même plus prudent, comme le conseillait Tartakower de « sacrifier les pièces de l’adversaire ».

Le cours de ce vendredi est en ligne. Il n’est pas trop tard pour vous inscrire.
60 € l’année au lieu de 100 € (pour une trentaine de cours ou de vidéos).

Le pion passé est un criminel, qui doit être gardé avec une serrure et une clef. Les mesures douces, comme la surveillance policière, ne sont pas suffisantes.

 Aaron Nimzovitch

Le N noir devant le pion assure la fonction de garde-chiourme. Venez déambulez avec notre Quentin, le péripatéticien des Échecs, à la poursuite du N bloqueur et du B qui sait être bien souvent plus sage que le N.

Déambulations échiquéennes

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Les Échecs ne sont pas pour les âmes timides. Ils requièrent un homme entier, qui ne s’arrête pas aveuglément à ce qui a été déjà établi, mais qui tente individuellement de sonder les profondeurs du jeu.

Wilhelm Steinitz

Roi au centre

Le K au centre, se planque derrière sa suzeraine. La R ennemie les a dans sa ligne de mire. Comment exploiter l’imprudence de ce roi fainéant qui flemmarde au centre et tarde à roquer ? Les Noirs ont le trait. Que joueriez-vous ?

« Roquez le plus vite possible ! » Voila le conseil donné à tout débutant. Mais, même les grands maîtres, se croyant en sécurité, laissent imprudemment leur K au centre de l’échiquier et négligent ce précepte élémentaire. Ils en payent le prix fort. Quentin nous montre au travers de trois parties comment profiter de cette négligence. Il termine en point d’orgue avec la célèbre Bataille d’Hastings de Steinitz.

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Deux Finales
Les Blancs ont le trait. Que joueriez-vous ?

Deux finales compliquées, où Quentin nous montre comment créer un pion passé et l’exploiter.

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