Comme chaque année, mais pour cette fois dans le cadre des Mots Doubs, 28 Rue de la République, le samedi 1er juillet avant la fête du club, la TPG achève la saison par son tournoi de blitz, support du championnat Rapide de Franche-Comté. 1er Prix : 50 €, prix jeune, 100% des inscriptions reversées. Cadence : 11 rondes de 2 x 5 min. Adultes 10 € et Jeunes 5 € (gratuit pour le jeunes du club). Les inscriptions peuvent se faire en ligne ou sur place lors de la première ronde à partir de 14 h 30. Clôture des inscriptions à 15 h. Les résultats seront disponibles sur la page du tournoi.
La première version du logo proposait peut-être une trop grande tour. Voici deux autres versions (tour au même niveau que le texte et juste un peu plus grande pour compenser la cédille) :
Les joueurs des équipes, lors de la 1/2 finale et la finale, ont l’obligation de porter un maillot (ou un haut de vêtement) représentatif de leur club. Pour tout manquement à cet article, le club sera sanctionné d’une amende de 100 €. La couleur du polo n’étant pas encore tout à fait défini.
En raison de la qualification de notre équipe pour la 1/2 finale de la Coupe de France qui se déroulera samedi 24 juin, le blitz et la fête du club sont reportés le samedi 1er juillet.
Réservez dés à présent votre après-midi et votre soirée pour notre blitz de fin d’année, comptant pour le Championnat Rapide de Franche-Comté, le samedi 1er juillet. Il aura lieu cette année, sur une proposition de Michel Loeillot, au [google-map-fb-popup id=”13″] situé Centre St Pierre, 28 rue de la République, à quelques pas du club. Le blitz se poursuivra par notre traditionnelle fête de fin de saison.
Dans le dernier BVV, je découvre en page 18, l’article Besançon Maître du Jeux, sur le grand festival ludique et culturel Ludinam du 25 au 28 mai, organisé par le Collectif ludique bisontin. Notre club est cité, mais à ma connaissance, nous n’avons pas été sollicités pour y participer. Étrange ! Pour lire en grand, un clic sur le carré à droite.
Renseignement pris auprès du collectif, voici la réponse : “Nous avons donc choisi de ne faire appel pour cette première édition qu’aux associations faisant déjà partie de notre réseau et avec lesquelles nous avons déjà travaillé (cela a été décidé il y a plusieurs mois déjà, lorsque l’espace disponible a été connu). Donc pour cette édition, nous en sommes désolés, mais votre association ne pourra être présente.” Notre jeu, presque deux fois millénaire, le plus vieux jeu au monde encore joué, ne fait sans doute pas assez “djeunes”.
Pour la deuxième année consécutive, nous participons au Forum des associations du quartier des Chaprais. L’après-midi commence un peu maussade, nous sommes près du bar, lieu stratégique, sans doute, mais très à l’écart du monde. Puis nos échiquiers, en fin d’après-midi, s’animent quelque peu : cette petite mignonne à l’œil pétillant affronte Anne-Laure qui voudrait bien l’intégrer à son équipe. Karim s’installe peu avant que nous remballions et semble emballé. Il viendra nous rendre visite samedi. Qu’ils viennent ou non, nous verrons, Ce qui importe est que l’échiquier est de ces lieux privilégiés offrant de brèves, mais fortes rencontres !
Nous fûmes une dizaine de tépégistes pour ce dernier au revoir au compère Porfirio au son de ces musiques d’Amérique latine qui savent se faire joyeuses et de cette belle langue espagnole qui sait faire vibrer l’émotion et nous ramener à l’essentiel : la tristesse d’un départ ! Voici le petit mot que notre président lut au cours de cette belle et émouvante cérémonie d’adieux.
“Porfirio, tu as été, depuis le début des années 80, un compagnon de route de notre club. Très bon joueur dans ta jeunesse, tu n’as jamais renoncé à ta passion du jeu et tu participais régulièrement à nos activités. Ta créativité, ton imagination et ta volonté pouvaient s’exprimer à travers ce jeu apparenté à un art. Ce jeu qui recèle en lui tant de richesses qu’il donne parfois un sentiment d’infini.
Au-delà du joueur, nous perdons surtout en toi un ami, avec lequel nous échangions, souvent autour de quelques bières, sur la beauté et la difficulté du jeu, mais aussi sur l’évolution du monde et de la société et de nos propres existences. Au club, ta présence, ton maintien, ta manière d’être imposaient le respect et intimidaient parfois les personnes qui te connaissaient moins. Tu as toujours fait preuve d’une grande dignité et d’une grande force de caractère, refusant en particulier tous les outils spécifiques destinés aux joueurs aveugles.
Tu étais un combattant : un combattant de la vie, un citoyen engagé épris de liberté et surtout de justice sociale. Mais aussi un combattant sur l’échiquier. Malgré ta cécité, tu as su tenir tête à nombre de bons joueurs de club. Certes Porfirio, tu n’aimais pas perdre, mais qui dans la communauté des joueurs d’échecs pourrait te le reprocher ?
Merci Porfirio de nous avoir accompagné toutes ces années. Merci de nous avoir transmis une part de ta culture, de tes profondes convictions, de tes valeurs humanistes et de ta générosité.
Porfirio, tu resteras une grande figure de notre club et ton souvenir restera gravé dans nos mémoires. Nous ne t’oublierons pas.
À ta famille, je veux exprimer notre profonde tristesse et transmettre, au nom de tous les membres de notre club, nos plus sincères condoléances et notre soutien dans cette épreuve.”
Cecilia est bien triste de nous annoncer la mort ce matin de son frère Porfirio Diaz, compagnon de route tépégiste depuis son arrivée en France dans les années soixante-dix. Militant chilien, il s’engage dans la lutte contre un éventuel putsch de l’armée. Mais lors d’un entraînement, une explosion lui fait perdre la vue. Au lendemain du coup d’État, à 24 ans, recherché par la junte de Pinochet, il choisit l’exil. Trente ans plus tard, guidé par sa fille et filmé pendant 3 mois par sa nièce, il revient au Chili. Cela donnera naissance à un film Y volveré “Et je reviendrai”.
De ce voyage là, Porfirio, tu ne reviendras pas,
mais nous garderons de toi cette image d’un homme fort qui n’abandonne pas.
Un abrazo Cecilia
RÉFLEXIONS AU SUJET DE “¡ ADIÓS COMPADRE !”
jean-benoit
Salut Porfirio, tu resteras une grande figure du club, par ta personnalité, ta gentillesse, ta sagesse. Amitiés à tes proches
T.R
Hommage a notre ami Porfirio qui nous quitte trop tôt. Adieu l’ami !
guyot
Très triste d’apprendre cette nouvelle. Porfirio avait un charisme et une dignité hors du commun, et je n’arrivais pas à m’empêcher de me demander quel aurait pu être son destin s’il n’avait pas été aveugle. C’est la figure patriarcale de la « diazpora »(comme je les appelais affectueusement) qui s’en est allée, et mes pensées vont à ceux et celles qui restent et qui doivent être bien tristes.
Franck
C’est avec tristesse que j’apprends sur mon site web favori le départ de Porfirio. Toutes mes pensées vont à ses proches !
Christine
Très triste et touchée par cette nouvelle. Porfirio avait encore beaucoup à nous transmettre, ne serait-ce que son amitié… Je suis de tout cœur avec ses proches.
py bernard
Je suis très triste d’apprendre le départ de Porfirio.
Touts mes pensées à Cécilia et toute sa famille, dans cette épreuve.
girardclos
Je me souviens avoir eu le plaisir de jouer contre Mr Porfirio en championnat par équipe (je jouais au Roi Blanc Montbéliard). Je ne connaissais pas l’histoire de Monsieur Porfirio à l’époque, tout ce dont je me souviens c’est qu’il jouait admirablement bien malgré son handicape et qu’il m’avait donné du fil à retordre ! Je garde un souvenir ému de ce sympathique Monsieur.
Pascal
Clément F.
Je suis très triste d’apprendre cette nouvelle. Mes quelques souvenirs sont une coupe 1700 jouée ensemble à Montbéliard et un homme d’une grande valeur avec qui j’aurais aimé plus partagé. Toutes mes pensées à ses proches.
Cécilia
Merci les amis
Vous êtes les bienvenus jeudi à 9 h 15 pour la cérémonie d’adieu à la Salle de l’Étoile, rue des Sapins à Saint-Ferjeux. La cérémonie sera suivie de l’inhumation à 11 h au cimetière de Saint-Ferjeux. Un verre de l’amitié est prévu après l’inhumation. D’ici là, Profirio est au funérarium, rue de Vesoul – salle Granvelle.