Soixante-quatre cases sur l’échiquier ! Chaque camp au départ contrôle leurs trois premières rangées. Mais aussitôt que les Blancs jouent le premier coup 1. e4 (par exemple), leur contrôle de l’espace augmente considérablement : le pion, le B et la Q déjà attaquent des cases du territoire noir. Aussi longtemps que les Blancs ne commettront pas d’erreur ou ne perdront pas un tempo, ils continueront à commander un peu plus d’espace que les Noirs. C’est pourquoi avoir le trait est un avantage et les Blancs gagneront plus souvent la partie.
L’espace est vital. Celui qui domine le plus grand nombre de cases possédera un champ de manœuvre pour ses pièces, causant contre-temps et menaces à l’adversaire. Un avantage spatial est souvent l’indice d’un avantage positionnel déterminé par la structure de pions. Mais aux Échecs, nous le savons que trop bien, rien n’est simple : « Pour valoriser l’espace, prenez-en autant que possible, mais ne soyez pas trop gourmand, nous avertit Kasparov. Votre pion de pointe peut être stoppé et détruit et les pièces ennemies pourront faire irruption, au travers des brèches apparues et alors aucun résultat ne peut être espéré ». Valentin, toujours précis, nous explique ce concept.
Il n’est pas trop tard pour vous inscrire à ces cours ouverts à tous, adhérents ou non !
Des Racines et des Feuilles nous fait une pub d’enfer pour notre participation (Chadi, Michel Loeillot, Bernard Pelllaton et moi) à deux après-midis échecs cette semaine. « Nous vous attendons nombreux, joueurs, curieux ou spectateurs pour ce grand moment ouvert à tous les âges ! Laissons le mot de la fin à Capablanca : On n’a jamais que l’âge auquel on a commencé à jouer aux échecs, car après on cesse de vieillir, disait le champion du monde », peut-on lire sur leur site. L’Est Républicain sera présent jeudi pour faire un article sur notre intervention.
La paire de B
Des B monstrueux dans le Gambit Danois !
« La paire de B » est un thème qui semble facile à comprendre. Tout le monde sait que la posséder est un avantage face à un adversaire qui ne l’a possède plus et nous savons tous aussi qu’elle s’exprime le mieux dans des positions ouvertes. On en parle constamment à tous les niveaux de jeu. Les grands maîtres la mentionnent presque toujours dans leurs analyses, car elle représente souvent le lien stratégique vital de leurs parties. Mais comment faire pour distinguer les situations susceptibles de favoriser les B contre la paire B–N ou la paire de N ? Et ensuite, comment procède-t-on pour rendre concret cet avantage théorique ? Et rappelons-nous l’aphorisme du grand Alekhine, sur l’échiquier : “Deux fous gagnent, jamais trois !”
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La première phase régionale (Franche-Comté) de la Coupe de la Parité se déroulera le dimanche 26 février à notre club. 3 rondes de 50 min + 10 sec/coup, chaque équipe sera composée de 2 joueuses et de 2 joueurs. Le cumul des classements Elo, estimés ou réels, de l’équipe doit être inférieur ou égal à 8000. Si vous êtes intéressé, contactez Christine Frédéric, jusqu’au jeudi 16 février, date limite .
Nous participerons pour ces vacances de février à l’animation de deux après-midis échecs (initiation et jeu pour écoliers et collégiens) en partenariat avec l’association Des Racines et des Feuilles de Planoise. Créée en février 2002, elle a pour but de promouvoir « l’épanouissement de chaque individu sur le plan personnel et au sein de sa famille ».
Une partie miniature comporte habituellement moins de vingt coups (vingt-cinq pour certains auteurs) et se termine par le gain d’un des camps. Elles ne se terminent aussi vite que par la faute de l’adversaire. Valentin propose l’analyse de quelques-unes pour reconnaître et éviter les erreurs qui aboutissent à un tel décès prématuré.
Plutôt bonne fin de semaine pour nos équipes, malgré les défaites de la III et la VI devant, respectivement, Belfort et Montbéliard. Un bravo à l’équipe de la Reine Christine qui met Saint-Claude fanny avec 8/0 !
Comment les Noirs vont permettre l’avance de leur majorité ?
Un clic pour la solution :
Des échanges de pions au centre pourront conduire à des structures asymétriques et les adversaires se retrouveront avec une majorité de pions de chaque côté de l’échiquier. La majorité de pions est un élément stratégique décisif. Elle peut être comme un phare qui signale la direction où devra se développer le jeu. Une majorité peut apparaître sur les flancs ou au centre. L’avance des pions donnera alors de l’espace à ses propres pièces tout en limitant celle de l’adversaire avec comme but ultime : la création d’un pion passé. Mais point d’avance kamikaze, la majorité doit progresser avec l’appui de l’arrière et rester flexible sans permettre le blocage ennemi.
« Les pions sont l’âme du jeu d’échecs, conclut Valentin. La structure de pions est sans aucun doute un des éléments les plus importants pour évaluer n’importe quelle position, mais il n’est pas toujours facile de comprendre la portée de cette sentence philidorienne ».
Trente-cinq joueurs pour ce Championnat du Doubs avec la participation record de 12 gaillards du plateau de Valdahon entraînés par notre ami Patrice Convert. Sans faute de Chadi Kassab, qui domine en vieux routier, du haut de ses 9 ans, le tournoi. Beau parcours d’Erwan Laroche et Robin Marlin-Lefebvre, respectivement à la deuxième et troisième place.