Les Échecs à la Fischer

Le tournoi d’automne est terminé, je vous propose pour animer notre samedi 8 février, un tournoi de Random Chess, 7 rondes (plus si vous êtes en forme) à la cadence 5 minutes + un incrément de 5 secondes. Inscription à partir de 15 h. 1ere ronde à 15 h 30. Venez nombreux !

Les échecs aléatoires Fischer, Fischer Random Chess ou Chess 960, sont une variante du jeu d’échecs dans laquelle l’emplacement initial des pièces de la première et de la dernière rangée est tiré au sort, mais identique pour les deux camps. 960 parce que neuf-cents soixante positions différentes sont possibles. Ils offraient pour Fischer l’avantage d’empêcher les parties préarrangées, favorisant la créativité échiquéenne et le talent plutôt que la mémorisation et l’analyse de multiples variantes d’ouvertures. Cette variante des échecs, même si elle porte le nom de Fischer, n’est pas une invention récente. On en parle sous le nom de « système Brunner » dans la revue Les cahiers de l’échiquier français en 1928. De plus, le cousin birman des échecs, le sit-tu-yin, vieux de plusieurs siècles, a lui aussi une position de départ différente à chaque partie. Il existe une version encore plus ancienne, la partie aux pièces déplacées, citée dans la revue La Régence en 1851.

Les règles du jeu sont exactement les mêmes qu’aux échecs orthodoxes, sauf que l’emplacement initial des pièces de la première et de la dernière rangée est tiré au sort.

  • Les fous doivent obligatoirement être placés sur des cases de couleurs opposées.
  • Les pièces noires sont disposées symétriquement face aux blanches, exactement dans le même ordre.
  • Les pions sont disposés de façon habituelle.
  • Le roi doit se trouver quelque part entre les deux tours afin que le petit et le grand roque soient tous deux possibles dans toutes les positions.
  • Seule la règle du roque est un peu déroutante : quelle que soit la position de départ du roi et de la tour, ils se retrouvent après le roque dans la position qu’ils auraient eu après un roque classique (petit ou grand).

Dans la position ci-dessus, le premier coup blanc peut être le petit roque : la tour et le roi inverse leur position, ce qui donne bien la position finale du petit roque classique*.

* Article préparé avec Wikipédia