Un petit bilan de ces cinq après-midi d’animation échecs à la MDQ de Montrapon. Avec une moyenne d’une dizaine de participants, enfants et adultes du quartier ne rechignent pas à s’installer devant les échiquiers, mais souvent des enfants très jeunes (trop jeunes) et parmi les plus âgés, acceptant difficilement de passer par une phase d’initiation. Après quelques minutes, ils se lassent et veulent jouer. Ce qui est bien compréhensible. D’ailleurs, une fillette, quand elle me voit plier bagage un peu plus tôt :
— Tu t’en vas déjà ?
— Oui, tu vois, il n’y a pas grand monde. Et elle résume :
— C’est normal, y a plein de jeux intéressants à l’intérieur ! Et pan !!! Ils ne sont pas vraiment désireux d’apprendre, ils veulent s’amuser. Pour les autres, ils sont convaincus de savoir jouer alors, qu’en fait, ils jouent aux Playmobil avec les pièces. Une anecdote drolatique : deux fillettes jouent ainsi à des Échecs très improbables. Au bout de quelques minutes, elles sont à deux doigts de se crêper le chignon : « Tu triches ! » s’accusent-elles mutuellement 🙂 .
Pour les jeunes participants extérieurs au quartier ou accompagnés de leurs parents, souvent le papa, incités par la publicité dans L’Est Républicain, la donne est différente : ils savent déjà un peu jouer et viennent avec le désir d’apprendre et repartent, le père comme le fiston (malheureusement peu de filles), satisfaits et désireux de poursuivre leur apprentissage. Plutôt que des initiations, ne faudrait-il pas plutôt proposer des stages, avec inscription en amont, de 3 après-midi (moins ou plus) pour s’adresser à des personnes plus intéressées ? À suivre…