Qui a dit : « Les échecs, c’est la vie » : Bobby Fischer, Garry Kasparov ou Boris Spassky ?
Bravo ! Vous commencez fort ! Onze tpgistes connaissaient la réponse : le génial et frappadingue Bobby Fischer. 5 ont penché pour Boris Spassky et 3 pour Kasparov. Erreur légitime, car ils ont évoqué les Échecs en des termes voisins.
« Au collège, raconte un de ses condisciples, Bobby était toujours silencieux et peu intéressé par les cours. Il sortait un petit échiquier de poche et se mettait à jouer et quand le professeur le découvrait et lui disait :
— Fischer, je ne peux pas t’obliger à écouter la leçon, ni t’empêcher de jouer, mais s’il te plaît laisse l’échiquier.
Bobby gentiment rangeait son échiquier et s’enfermait dans un silence glacial. Et nous savions tous, et le professeur également, qu’il continuait à jouer dans sa tête ». Dès lors, rien ne peut exister pour lui hormis les Échecs et quand le débonnaire Spassky à Rykjavik déclare : « les Échecs, c’est comme la vie », Fischer rétorque véhément : « Non, les Échecs, c’est la vie ! ».
De son côté, Garry Kasparov intitula un de ces livres La vie est une partie d’échecs. Sur l’échiquier se jouent défis et combats de même que dans la vraie vie. Comment prenons-nous une décision aux échecs et dans la vie quotidienne ? Comment précisément mesurer les dangers, bien évaluer et analyser la situation, son adversaire, son rival, sans le sous-estimer ni le surestimer ? Comment rattraper une position qui dérape, lutter contre ses faiblesses et accentuer ses forces ? C’est en prenant conscience de ces questions et en travaillant régulièrement sur les fragilités de notre action que l’on peut très sensiblement améliorer son jeu… comme l’on peut considérablement améliorer son attitude dans la vie.