En partenariat avec la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté et le Collège Victor Hugo, notre club organisa ce samedi 2 octobre La Journées des Échecs au Féminin avec la collaboration efficace de Christine Frederic, secrétaire de la Ligue. Une masterclass le matin, suivie d’une simultanée l’après-midi dans belle cour d’honneur du collège. Avec seulement 20,22 % de licences prises par des femmes au niveau national et la petite dizaine de participantes, nous avons, de toute évidence, un effort considérable à faire. La féminisation des échecs est un objectif prioritaire de la FFE et il nous faut œuvrer à l’accès des féminines à toutes les formes de pratiques de notre jeu.
Sophie Milliet, Grand-maître féminin et Maître International, par son savoir-faire didactique et son magnifique sourire est l’ambassadrice de choix pour solliciter de telles vocations. Ces dames, point trop féministes, acceptèrent de bonne grâce la présence de quelques spécimens masculins autour des échiquiers. Et, évidemment, un sans-faute pour Sophie : 15 victoires ! Un journaliste de l’Est républicain vint interviewer la championne et Mme Élise Aebischer, adjointe à la Mairie de Besançon, en charge de l’égalité femmes-hommes, nous fit le cadeau de sa présence souriante à notre pot de clôture.
Un grand merci à Jean-Jacques Fito et François Sauzay, Principal et Principal adjoint du collège Victor Hugo pour leur accueil sympathique. Nous y intervenons, depuis la rentrée, le mardi et le jeudi pendant le temps de midi. Cet événement est le premier d’un partenariat qu’ils souhaitent développer avec, pourquoi pas, dans un futur que nous espérons proche, la création d’une section sportive Études Jeu d’Echecs .
Benoît, malicieux fait mine de cacher la dame de Sophie dans sa poche. Cela m’évoque une anecdote du « génial frapadingue », Bobby Fischer : au cours d’une simultanée, Fischer gagne la dame de son rival et la dépose sur le côté du jeu. Mais à peine l’Américain parti, l’adversaire peu scrupuleux, la repose sur l’échiquier. Le jeu continue normalement et le gaillard se vante auprès des spectateurs que le génie n’a rien remarqué. Sept coups plus tard, Fischer prend la dame à nouveau et, cette fois-ci, la met dans sa poche sans piper mot et passe au joueur suivant.