Petite philosophie du joueur d’échecs

par René Alladaye

Les Échecs me sont devenus, avec les années, un art de vivre, une passion sage qui trace ses allées dans un jardin ou la promenade est douce.

Il serait difficile d’imaginer deux activités plus cérébrales — entendez ennuyeuses ! — que les Échecs et la philosophie. Le défi qui anime cette Petite philosophie du joueur d’échecs est de les réunir sous un même étendard celui de la passion, pour les rendre accessibles et familiers à tout un chacun. Les échecs comme la philosophie sont un art de la réflexion, un échange d’idées, un dialogue, un débat dans lequel chacun tente de démontrer que sa théorie est « la vraie ». L’un comme l’autre sont, aussi, la recherche d’une harmonie, jalonnée d’aventures. Ce livre propose de partir à la découverte de la philosophie et des échecs à travers la pensée de grands philosophes comme Platon, Descartes et à travers l’expérience de grands maîtres des échecs tels Kasparov, Fischer.

La philosophie est une promenade qui nous conduit sur d’étonnants chemins de traverse et, pour paraphraser Pierre Mac Orlan, il y a plus d’aventures sur un échiquier que sur toutes les mers du monde. « Voilà un ouvrage, écrit Pierre Albert, comme les fervents du Jeu des Rois aimeraient en découvrir davantage dans les vitrines des libraires. La Petite philosophie du joueur d’échecs de René Alladaye (Milan, éditeur) promène le lecteur d’échiquiers en échiquiers sur de savoureux chemins de traverse. Il y croise, bras dessus, bras dessous, Platon et Kasparov, Descartes et Fischer, Machiavel et Spassky, Schopenhauer et Tarrasch, Diogène et Philidor, Socrate et Botvinnik, Nietzsche et Kotov…Et d’autres ! Barbante la philosophie ? Ennuyeux les Échecs ?… Allons donc ! Pour se persuader du contraire, il suffit d’ouvrir ces pages aux chapitres, brefs, denses, concis, auxquels l’auteur, dont les clins d’œil sont souvent malicieux, a donné des titres évocateurs : Faut-il être méchant pour bien jouer aux échecs ? — Socrate joue et gagne — Le jardin aux sentiers qui bifurquent ».

René Alladaye est normalien. Il enseigne la littérature américaine à l’université de Toulouse-II. Il consacre une grande part de ses loisirs à la pratique des Échecs en compétition (d’un petit club de la région toulousaine), et à l’exploration des versants philosophiques, esthétiques et sportifs du noble jeu.

Editions Milan, Collection : Pause philo 2005 / Ref : HIS-ALL
Présentation : Broché – 20 x 12,5 cm – 232 pages
Mots-clés : histoire, psychologie, sociologie, philosophie

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