Portes Ouvertes

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Bernard Pellaton, le Maître international Guillaume Sermier et le Grand Maître International Alexei Charnushevich

Franc succès pour notre après-midi porte ouverte où plus de vingt personnes participèrent à la simultanée du Grand Maître International Alexei Charnushevich secondé amicalement et pour le fun par le Maître international Guillaume Sermier en visite à la TPG. Ils ont accordé à chaque joueur le privilège de choisir leur couleur et pour se compliquer la tâche,  jouèrent alternativement sur tous les échiquiers, devant ainsi découvrir le coup précédemment joué par le partenaire et s’y adapter. Complication toute relative, car à eux deux totalisant une moyenne elo de 2450 (Alexei 2505 et Guillaume 2395), ils remportèrent la victoire sur tous les échiquiers, concédant un nul que  je ne qualifierais pas de salon, mais amical à notre vieux routier de Bernard Pellaton.

Bernard PellatonpelatCharnushevich-Sermier

Fous de couleur opposée, mais nos GMI et MI étaient-ils capables de valoriser le pion de plus ? Apparemment non, selon Guillaume. Au total, une quarantaine de personnes nous rendirent visite, certains s’inscrivant pour la saison prochaine.

 
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Horlogerie Échiquéenne

En farfouillant sur la toile, je découvre cette carte sans doute publicitaire du Grand Comptoir National d’Horlogerie bisontin où de sérieux mousquetaires, rengainant leurs rapières, ont entrepris un autre duel. On se demande bien quel lien entre cette manufacture de montres, pendules et réveils du début du XIXe et le Jeu des Rois. Pas le moindre coucou en vue. Sinon, peut-être, qu’une partie d’Échecs doit être aussi précise qu’un mécanisme d’horlogerie !

 
Grand Comptoir National d’Horlogerie

Manufacture importante à l’époque, car je retrouve ce passage dans le roman de Jean Vautrin,  Les Années faribole :  “Il se met en quête de sa montre, une mécanique sans caprice achetée par Emma au  Grand Comptoir national d’horlogerie de Besançon. Il met la main sur sa chère tocante à l’exactitude chronométrique en un endroit où elle n’aurait pas dû se trouver. Au fond du pot de chambre, pour être précis. Il constate que les aiguilles de son bel oignon guilloché se sont arrêtées à minuit. Il a purement et simplement oublié de le remonter.”