Archives par mot-clé : Cours

Masterclass du 13 mars

La Fédération Française des Échecs et les entraîneurs Sébastien Joie et Sylvain Ravot vous proposent 7 masterclass (cours collectifs en ligne) en vidéo, gratuites. Chacune durera 2 heures et leur fréquence sera mensuelles de septembre 2019 à mai 2020. Elles seront visibles en direct ou en différé, à volonté.

La prochaine masterclass, que vous pourrez suivre  sur notre site ou sur , aura lieu le vendredi 13 mars de 19 h à 21 h. Vous pourrez retrouver ces masterclass dans l’onglet Apprendre du menu supérieur.

Stage entraînement jeunes

Le CDJE du Doubs organise un stage de formation à destination des Jeunes au printemps prochain. Il aura lieu à Pierrefontaine-les-Varans au centre d’accueil La Roche du Trésor, le 27 et 28 juin 2020. Vous trouverez ci-joints les documents concernant l’inscription à ce stage. Sachant que le nombre de places est limité, ne tardez pas à vous inscrire.  A la demande du centre, la date limite d’inscription est fixée au 15 février. Restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Cordialement,

Jacques Roussey, Président du CDJE du Doubs
06 47 03 60 74  

Titulaires d’un diplôme d’initiateur, d’animateur ou d’entraîneur de la FFE (DIFFE, DAFFE ou DEFFE), le Comité Départemental vous propose d’exercer vos talents dans le cadre de ce stage. Un clic si vous êtes intéressés.

Inscription      Fiche sanitaire de liaison      Affiche en pdf

Masterclasses FFE, vendredi 22 à 19 h

La Fédération Française des Échecs et les entraîneurs Sylvain Ravot et Sébastien Joie vous proposent 9 masterclasses (cours collectif en ligne) gratuites. Chacune durera 2 heures et leur fréquence sera mensuelle de septembre 2019 à mai 2020. Elles seront visibles en direct ou en différé, à volonté.

La prochaine masterclass, que vous pourrez suivre  sur notre site ou sur , aura lieu le vendredi 22 novembre. Vous pourrez retrouver ces masterclass dans l’onglet Apprendre du menu supérieur.

L’avantage de développement

QUENTIN AUX PAYS DES ÉCHECS VENDREDI 22 NOVEMBRE À 20 H

LE STAGE DE CE SOIR EST MAINTENU.
SI VOUS N’ÊTES PAS INSCRITS, VOUS POUVEZ NOUS REJOINDRE TOUT DE MÊME A 20 H

On parle souvent de l’avantage de développement. L’avantage de l’espace aux échecs accroît votre influence sur l’échiquier et offre des options tactique et stratégique, augmentant la flexibilité de vos pièces. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement et comment en profiter quand on l’obtient en partie ? Quentin répondra à toutes ses questions. Au-delà de son expérience de joueur et de formateur, vous apprécierez sans aucun doute sa fantaisie. Taquinant la théorie de son humour pour vous la rendre claire, il vous propose de le suivre hors des sentiers battus et rebattus des Échecs.

Ces stages sont ouverts à tous, licenciés et non licenciés. La pré-inscription est obligatoire. Si vous ne pouvez pas venir, vous vous engagez à prendre la vidéo qui sera en ligne le lendemain.

Pré-inscription obligatoire

L’avance de développement

Nouvelle saisons de Masterclass proposées par la FFE avec les entraîneurs Sylvain Ravot et Sébastien Joie. Vous pourrez retrouver ces masterclass dans l’onglet Apprendre du menu supérieur.

Exercices et résumé

Évaluation – La Méthode Dorfman

                

Dorfman, I – Cifuentes Parada, R 1-0

Dans cette position, Cifuentes reprend du P dans l’idée de renforcer le pion isolé central. Une faute grave selon Dorfman, car le K noir devient faible statiquement. La reprise avec la Q conservait l’équilibre statique.

Quentin, se basant toujours sur la méthode Dorfman, nous donne les outils pour estimer correctement une position, estimation sans laquelle aucun plan ne sera valable.

Deuxième  séance, le lundi 27 mai de 20 à 23 h. Ouvert à tous, licenciés ou non.
La pré-inscription est obligatoire : Inscription

DEUX RÉFLEXIONS SUR « ÉVALUATION – LA MÉTHODE DORFMAN »

    1. Dans cette position en dehors de toute considération technique ou tactique n’importe quel joueur va prendre avec la Q, car les noirs vont se trouver avec 3 îlots de P contre 2 îlots pour les blancs et on sait pertinemment selon les principes des échecs que cela est favorable aux blancs.

    2. La chose ne me semble pas si évidente. Les noirs, en reprenant de la Q, auront de toutes manière 3 îlots de P et, en plus, un P isolé. L’idée de Cifuentes de renforcer le P isolé central paraît tout aussi « pertinente ». D’autre considérations doivent-être prises en compte. Il faut venir au stage ! C.Q.F.D.

La paire de B

La paire de fous ! On en parle constamment à tous les niveaux de jeu. Les grands-maîtres l’évoquent presque toujours dans leurs analyses, car elle représente souvent le lien stratégique vital de leurs parties. Mais comment faire pour distinguer les situations susceptibles de favoriser les fous contre la paire fou-cavalier ou la paire de cavaliers ? Et ensuite, comment procède-t-on pour rendre concret cet avantage théorique ? Ce sera le propos du MI Guillaume Sermier pour ce nouveau stage. Mais rappelez-vous la plaisanterie d’Alekhine : « Deux fous gagnent, mais jamais trois ! »

Troisième séance le dimanche 12 mai de 9 à 12 h. Ouvert à tous, licenciés ou non.
La pré-inscription est obligatoire : Inscription

L’évaluation de la position

Pour son premier voyage au pays des Échecs, suivant les traces de Iossif Dorfman, il vous guide hors des sentiers battus et rebattus des Échecs sur le difficile chemin de l’évaluation d’une position. Pour visionner cette première vidéo  d’un série de trois sur le même thème : .

« Il est essentiel avant toute autre étude échiquéenne de savoir estimer correctement une position. Il ne sert à rien, en effet, de calculer une séquence de coups pour aboutir à une position que l’on estime gagnante alors que ce n’est pas le cas. »

Pierre Meinsohn, Les Secrets des maîtres d’échecs


Dans son livre La Méthode aux Échecs paru en 1998, Iossif Dorfman propose d’analyser une position selon des facteurs statiques et dynamiques au moment d’une position critique.

LA POSITION CRITIQUE est une position où l’on a la possibilité de transformer, de modifier la position selon un de ces critères :

  1. Position dans laquelle il faut se décider pour un possible échange. Si l’échange est obligatoire, forcé, ce n’est pas une position critique.
  2. Position où il faut se décider pour une possible modification de la structure de pion, surtout des pions centraux.
  3. La fin d’une série de coups forcés.

Après avoir déterminé la position critique, il est nécessaire de dresser un bilan de la position selon ces deux aspects pour savoir s’il faudra utiliser des moyens statiques ou dynamiques dans la suite du jeu :

  1. L’ASPECT STATIQUE : ce sont les facteurs de longue durée (roque détruit, pions doublés, isolés, une pièce est statiquement mauvaise s’il n’est pas possible d’améliorer sa position indépendamment des pièces et pions adverses). Si la position est favorable statiquement, on obtiendra le gain à long terme donc il ne faut pas basculer la position, mais conserver globalement ces facteurs en améliorant progressivement sa situation.
  2. L’ASPECT DYNAMIQUE : ce sont les facteurs provisoires (Roi non roqué, modification du rapport matériel, prise de l’initiative, modification de la structure de pion) qui vont disparaître rapidement si on ne les utilise pas aussitôt et il faut, dans ce cas, basculer la position. Si pour un des joueurs le bilan statique est négatif, il doit appliquer sans hésitation des moyens dynamiques extrêmes. L’attente est telle une mort.

Dorfman propose de classer les facteurs statiques dans l’ordre d’importance suivante :

  1. La position du Roi : faiblesse irréparable de sa position (pas d’abri sur l’échiquier possible, mais si le Roi reste au centre, cela ne signifie rien s’il peut trouver un abri sûr), Roi mal protégé, armature du roque affaibli, attaque sur le roi.
  2.  Le rapport matériel des forces, vu essentiellement sous l’angle du Fou : un Fou est généralement supérieur au Cavalier, deux Fous supérieurs aux deux Cavaliers, le tandem Tour-Fou coopèrent mieux que Tour-Cavalier, par contre l’association Dame-Cavalier est supérieure au binôme Dame-Fou. Par conséquence, l’échange du Fou contre le Cavalier n’est pas de mise dans la première phase du jeu et doit être envisagé uniquement quand la structure de pions est fixée.
  3. Qui a une meilleure position après l’échange des Dames ? À qui profite cet échange ? Qui aura une meilleure finale. Une position statiquement faible du Roi ennemi exige le passage en finale.
  4. La structure de pions : évaluer la position en fonction de la présence ou non de pions doublés ou triplés, d’un pion passé protégé, du nombre d’îlots de pions, d’une chaîne de pions compacte, des pions pendants, davantage de pions au centre, d’une majorité de pions à l’aile Dame, de cases faibles, de pions isolés ou arriérés.

DEUX RÉFLEXIONS SUR « L’ÉVALUATION DE LA POSITION »

  1. Juste un mot à propos de l’évaluation d’une position aux échecs. Chaque joueur évalue la position tout au long d’une partie a son niveau. Autrement dit, la qualité de l’évaluation suppose l’ensemble des connaissances échiquéenne dans tous les secteurs par conséquent pourquoi ne pas aborder le problème dans le sens inverse qui consiste à améliorer ces connaissances et avoir plus d’outils pour évaluer. Aussi, on peut très bien évaluer une position à un moment donné pourquoi pas, mais dans une partie, il y a des centaines de position et la position qu’on appelle critique est le résultat des positions précédentes. En fait, l’évaluation est la synthèse des connaissances de chacun et chacune a son niveau.

     


    Claudius

    Le propos de Dorfman n’est pas de nous dire qu’il ne faut pas à chaque instant réfléchir sur la position. Sa méthode est un guide pour ne pas passer à côté de ces moments clé où la partie peut basculer et où notre réflexion doit s’approfondir et, bien évidemment, dans la limite de notre savoir échiquéen. C’est bien le projet de Quentin, au travers des exemples choisis, de nous donner les outils pour affiner notre jugement.