Le Quiz

Depuis quand le classement elo est-il utilisé par la FIDE : 1960, 1970 ou  1978 ?

Aucune bonne réponse !

Que se soit sur le ring, un terrain de foot ou autour d’un échiquier, un match détermine le meilleur à un instant T. Mais comment intégrer ces résultats isolés dans un classement global ? Les fédérations sportives utilisent une multitude de systèmes différents. L’univers rationné des échecs adopta, dans les années 1970, le classement elo. Elo n’est pas un acronyme, mais la méthode de l’Américain d’origine hongroise Arpad Elo (1903-1992). Bien que le jeu n’était pour lui qu’un loisir, Arpad Elo a remporté huit fois le championnat de l’État du Wisconsin, et annula à deux reprises face à Reuben Fine, à l’époque l’un des meilleurs joueurs du monde. Cependant, il est principalement connu dans le monde des échecs pour son classement Elo, qui hiérarchise de manière scientifique les performances des joueurs d’échecs. Initialement développé par Kenneth Harkness dans les années 1950, Arpad Elo améliore la méthode en 1960, validée par la fédération américaine la même année. Elle est adoptée par la FIDE en 1970. Arpad Elo décrit son travail dans son livre The Rating of Chessplayers, Past and Present, publié en 1978.

Magnus Carlsen a grimpé jusqu’à 2 882 points en mai 2014, le plus haut score jamais atteint. Est-il pour autant le meilleur joueur de l’histoire ? « La méthode Elo est basée sur l’idée que les points évoluent en fonction du résultat d’une partie et du classement de l’adversaire, explique Jean-Marc Alliot de l’Institut de recherche en informatique de Toulouse. Elle marche très bien, mais ne prend pas en compte la qualité des coups. On peut parfaitement gagner en jouant mal, à condition que votre challenger joue encore plus mal. » Jean-Marc Alliot propose donc de classer les joueurs selon la qualité de l’ensemble de leurs coups. s’appuyant sur un maître d’un genre particulier : Stockfish. « Le système Elo est perfectible, mais il est stable depuis longtemps, simple à mettre en œuvre et fonctionnel, avoue Jean-Marc Alliot. Il faudrait présenter des avantages importants aux fédérations pour qu’elles changent de paradigme et modifient leurs classements. Un système comme le mien nécessite encore de nombreuses vérifications et certainement des améliorations. L’augmentation des puissances de calcul devrait cependant permettre de le généraliser à tous les joueurs et de concurrencer le système Elo. »