Chambéry 2017

Belle moisson pour les tépégistes !

Aurélien annule et remporte le principal avec 6/7 avec une perf du tonnerre ! Pour ma part, je réalise une bonne fin de tournoi en battant un 2202 avec les noirs ce dimanche et finit à 5/7 et des points élo aussi. Moyen pour Valentin et Quentin qui se rattraperons en équipe 1 certainement. Bernard is back ! Il fait un bon tournoi et repasse les 2000 au prochain élo. Dans l’accession le grand Roby, battant JFC, termine 2 seul. Et à la table 1, hélas, Cécilia abandonne trop vite une finale de B de couleur opposée avec 2 pions de moins, mais réalise un superbe tournoi en gagnant une cinquantaine de points elo.

Jean-Pierrre Sonnet

Accession      Principal

Réflexions au sujet de « Chambéry 2017 »

T.R
Félicitations a mon ami Aurélien, pépite des échecs.

JR
Bravo les Tépégistes… ex et actuels !

JP
Afin de compléter au mieux mon compte rendu de Chambéry  : variations elo d’après le site FFE ( le coefficient 20 s’applique pour la liste ci-dessous au 1er Septembre prochain

Accession -1800

Christophe + 16,72 pts élo Vice-Champion de l’accession
Cécilia + 46,76 pts élo 4ème et 1ère féminine
Daniel + 16,2 pts élo 5ème et 1er Vétéran
Jean-François – 2,6 pts élo
Bernard Py – 13,4 pts élo
Claude – 27 pts élo

Principal +1700

Aurélien + 20 pts élo Champion du Principal
Jean-Pierre + 17,46 pts élo 10ème
Bernard Pellaton + 27,64 pts élo 1er Vétéran
Valentin + 1,46 pts élo
Quentin – 13,34 pts élo

Actu bisontine

Ambiance studieuse les samedis après-midis à la Gare d’Eau, alors que le club d’Échecs s’installe pour initier les novices… 88 ans de passion pour les Échecs. Ambiance silencieuse et studieuse où le bruit des pions déplacés sur l’échiquier par les joueurs est à peine audible…

Un bel article sur les Échecs au parc à lire  dans 

Studieux les échecs oui ! Une discipline, certes, mais aussi un jeu où l’on peu s’amuser dans une ambiance décontractée.

Vice et Présidence

Notre ami Bernard Petetin, poursuit pour nous l’évocation de ses souvenirs de tépégiste.

“Je me suis installé à Besançon en 1972 et participe aux Olympiades qui se déroulaient au Kursall, un tournoi à avantage. Moi qui n’étais pas classé, mon adversaire me rendait un pion et je crois que cela pouvait aller jusqu’à une tour. C’est là que je rencontrai Gábor Hajnóczi qui m’invita à venir les retrouver à la Brasserie Brelin où le club tenait ses quartiers. Je commence donc à m’acoquiner avec les tépégistes en 74. Bernard Courtot était déjà là avec ses deux enfants (j’ai retrouvé une partie jouée contre sa fille en décembre 1974). Nous y sommes restés assez longtemps, jusqu’à ce qu’ils vendent et que le café devienne une banque. Dans un bistrot, bien sûr, nous ne payons rien, sinon les consommations. Toujours ouvert, nous pouvions jouer jusqu’à la fermeture. Les consommateurs regardaient les parties, mais je n’ai pas l’impression que cela nous amenait des adhérents. Aussi loin que je me souvienne, la principale difficulté du club était la recherche d’un local. Quelques-uns, sans doute dans un souci de respectabilité, ont souhaité que le club ait un lieu propre. Pendant une période, une salle à la Grette offerte gratuitement par la ville, me semble-t-il, correspondait à ce désir. Nous y gagnâmes certainement en respectabilité, mais perdîmes en convivialité : des horaires fixes et ne fermant pas très tard. Pour les tournois, cela posait problème. Puis, ce fut le Centre Pierre Mendes France, où le tout jeune Guillaume Sermier commençait à pointer le bout de son nez.

J’ai connu comme président Maurice Thuriet, un homme droit, calme et posé, avec un physique d’ancien instituteur un peu sévère. Sympathique, mais tu ne plaisantais pas forcement avec lui en lui donnant des claques dans le dos. Puis ce fut Robert Poly et j’étais alors roue de secours en officiant comme vice-président. Sous la houlette des divers présidents d’ailleurs, Philippe Demange et Roland Scamps et cela m’allait très bien. Robert Poly organisa un championnat avec quelques grands champions de l’époque qui s’était déroulé dans une salle au-dessus de la médiathèque Pierre Bayle et Robert Schwint était venu remettre les prix. C’est, je crois, Roland qui fit venir Alexeï Charnushevich de Biélorussie. Cela prit quelque mois de tractations. Mais est survenu un pataquès (je ne sais plus trop à la suite de quoi) et notre Roland a démissionné quelques jours avant l’arrivée d’Alexeï. C’est donc moi, en tant que vice-président et le comité directeur de l’époque qui accueillîmes Alexeï au Snooker. Il s’est pointé costume-cravate, sérieux comme un pape, pour faire bonne impression !

Bernard Pellaton et Skorup  en 1973

On a déjà parlé de cette grande figure qu’était Skorup, grand joueur et plongeur à la brasserie Grandvelle. Payant pas de mine. Il proposait une partie à un quidam de passage et perdait volontairement avec une mine contrite. Et puis, se reprenant, disait à son adversaire :
Allons ! Je suis bon perdant, recommençons en intéressant la partie. Et il sortait un beau billet.
Et comme je suis joueur et aime le risque, je vous donne une tour. Son adversaire, assuré d’une victoire facile, acceptait et se faisait carotter la mise.

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… et pour cause, puisqu’il s’agit du championnat d’échecs de Besançon, fin 1978. Ce tournoi était ouvert aux licenciés et aux non licenciés, manière de recruter de nouveaux passionnés. L’inscription était de 15 fr + 10 fr de caution rendus si toutes les parties étaient jouées. On prenait des précautions ! Bruno Aebischer, Christophe Bordet, Jean-Robert Vesin entre autres y jouaient, du solide ! Je participais à ce tournoi en tant que membre de la Tpg, joueur moyen, plus intuitif qu’érudit (ce qui m’a valu de magnifiques défaites). Première des 7 parties de ce championnat contre Philippe Blardone (le frère de notre vénérable Président) et qui était, sans faire offense au Président, d’un niveau légèrement supérieur.”

Bernard Petetin

Blitz de la Fête du Club

La belle grande salle des Mô Doubs, au premier étage du Centre Saint-Pierre, à deux pas du club.

Accueil plus que sympathique des Mô Doubs pour notre blitz de fin d’année, mais nos dix-sept participants étaient un peu perdus dans cette grande salle qui occupe quasiment tout le premier étage du Centre Saint-Pierre. Une centaine de personnes y auraient joué à l’aise. À envisager, peut-être, pour des compétitions futures. Sans surprise, le GMI Alexeï Charnushevich l’emporte devant Quentin Poignot et Alain Sermier.

La page du tournoi

Le club d’échecs en pleine réussite

Profitant de la dernière compétition de l’année, notre président invite l’Est Républicain : « Nous avons eu des résultats exceptionnels. Après deux ans de purgatoire, notre équipe fanion remonte en Nationale 1, qui est le plus haut niveau amateur de France », souligne Daniel Blardone. Un carton plein : onze matches, onze victoires. Le club bisontin a également atteint la demi-finale de la coupe de France, qui regroupait au total 250 équipes.